Le bureau de wilaya du Snapap de Constantine a vite réagi à la sortie de la section locale de l'UGTA, après son préavis de grève lancé hier. A travers un communiqué de presse, ce syndicat autonome passe à l'offensive en s'attaquant au premier responsable communal de l'UGTA, Abdelwahab Zemouli, qu'il accuse d'«usurpation du titre de secrétaire de la section syndicale de l'UGTA». Ce SG est au centre de plusieurs accusations, selon le même texte du Snapap qui revient sur la légitimité de la section syndicale dans la représentation avec le non-respect de la loi 90/14 de l'activité syndicale, stipulant la nécessité d'avoir 20% de l'ensemble des travailleurs, et les articles 35 et 37 bis relatifs au dépôt de dossier au niveau du cabinet du P/APC, de chaque exercice d'une année, contenant le nombre des adhérents avec leurs cotisations démontré sur un relevé bancaire. Cette procédure n'a pas été respectée par la section syndicale de l'UGTA qui n'a même pas dégagé ses représentants par le biais d'une assemblée élective. Le Snapap conteste aussi, avec preuves qu'il dit détenir, le nombre de 2000 adhérents affiliés à l'UGTA, en s'appuyant également sur les inscriptions faites à titre gracieux au profit de quelques adhérentes, chose également contraire à la loi et l'exercice de l'activité syndicale. Enfin, le bureau du Snapap compte ester en justice les responsables de cette imposture selon eux, notamment le secrétaire général, pour avoir été impliqué dans plusieurs affaires de grosses sommes d'argent liées aux œuvres sociales dans les mandats précédents. Les rédacteurs du communiqué affirment avoir des preuves à présenter à la justice.