Dans un communiqué adressé à notre bureau, le secrétariat de wilaya du Snapap, qui englobe les sections syndicales et l'union de wilaya du Snapap des cités universitaires, dénonce « la fuite en avant de la direction des œuvres universitaires centre et sa vision unilatérale pour avoir désigné les membres du comité des œuvres sociales des résidences universitaires sans procéder à leur élection conformément à la circulaire ministérielle 195/2005 », et a décidé, à ce titre, d'organiser un sit-in le 8 octobre prochain à 14 h, devant la direction des œuvres universitaires centre, autrement dit, devant la cité Nahas Nabil. Selon le secrétaire de wilaya du Snapap, ce comité composé de 7 membres, tous issus de l'UGTA et désignés par le directeur des œuvres universitaires centre (qui comprend 5 établissements universitaires), active depuis son installation, en juillet 2005, « sans avoir reçu au préalable l'agrément de la wilaya et en ayant transgressé la loi ». Qualifiant l'activité du comité d'« illégale », le Snapap s'inquiète, par ailleurs, que ce comité n'ait toujours pas présenté le bilan financier de l'exercice 2005 et dénonce le fait que les adhérents au Snapap n'ont pas perçu la prime de scolarité de l'année 2006. A cet effet, le secrétariat de wilaya du Snapap sollicite le wali de Constantine afin qu'il désigne une commission d'enquête au sujet de l'argent des œuvres universitaires centre et se penche sur le problème de l'agrément et réclame que « les personnes qui gaspillent l'argent des travailleurs rendent des comptes ». Le Snapap exige, à ce propos, de connaître le sort des « quelque 10 milliards de centimes de la location des locaux commerciaux des cités universitaires gérées par la direction des œuvres universitaires centre, car il s'agit de l'argent des travailleurs ». Aspirant, enfin, à travailler dans la transparence, les sections des cités U et l'union de wilaya du Snapap revendiquent à présent l'application de la loi, en l'occurrence l'instruction ministérielle relative à l'organisation d'AG électives libres afin de restituer aux travailleurs tous leurs droits.