Le procès de sept présumés terroristes, impliqués dans des massacres, pose de bombes dans des lieux publics, rapts et viols depuis 1997 à Alger et ses environs, aura lieu le 6 mai devant le tribunal criminel d'Alger, a appris l'APS hier de source judiciaire. Parmi les accusés, figure le dénommé Kobbi Hocine, à l'origine du démantèlement d'une cellule du Groupe islamiste armé (GIA) à Alger, selon la même source. Les accusés doivent répondre des chefs d'accusation de «constitution d'un groupe terroriste armé, de massacres avec pose de bombes dans des lieux publics, assassinats, rapts et viols», a ajouté la même source.L'affaire remonte à 1997 lorsque l'accusé Hocine Kobbi avait été chargé, par le groupe terroriste activant à Alger, de déposer une bombe artisanale à la gare ferroviaire de Gué de Constantine. L'engin avait explosé entre les mains de Kobbi, lui causant une cécité presque totale.Malgré son handicap, Kobbi avait continué en tant qu'élément de soutien et d'appui au groupe terroriste. Il procurait des renseignements ainsi que le transport des terroristes pour exécuter des attentats dans plusieurs régions de la capitale. Chargé par l'émir du GIA, Rachid Abou Tourab, d'exécuter un attentat suicide à la ceinture explosive, Hocine Kobbi avait alors décidé d'informer les forces de sécurité sur les activités de ce groupe terroriste.Il avait, par ailleurs, informé les forces de sécurité des caches des groupes terroristes, ce qui avait permis l'arrestation de plusieurs personnes et la récupération d'armes et de munitions de guerre.