La polémique concernant la mainmise du Qatar sur le parti Ennahda, au pouvoir en Tunisie, continue de prendre de l'ampleur. Les internautes tunisiens qui ont lancé il y a quelques jours une «campagne d'insultes» à l'encontre du Qatar, en réponse aux déclarations du président de la transition, Moncef Marzouki, appellent à ne plus émettre de critiques envers cette monarchie. Avant-hier, c'était au tour des hackers tunisiens de lancer un appel aux autres membres d'«hacktivistes» célèbres de par le monde, Anonymous, à mener une campagne conjointe le 23 avril prochain afin de «rayer le Qatar du cyberespace». Une campagne semblable à celle menée le7 avril dernier par des hackers d'une vingtaine de pays arabes, dont des Algériens, ayant pris pour cibles des sites gouvernementaux israéliens et des sites de marques israéliennes ainsi que des centaines de comptes mail, facebook et twitters d'internautes israéliens. Plusieurs sites internet étaient indisponibles pendant plusieurs heures et le contenu de mails privés avait été dévoilé. Des cyber-activistes algériens ont déjà annoncé se joindre à l'appel de piratage de sites gouvernementaux qataris. Le petit émirat est accusé depuis le début de ce qu'on appelle le «printemps arabe» d'être un fauteur de troubles et de soutenir par tous les moyens l'ascension des partis islamistes au pouvoir dans les pays ayant connu des révoltes et des changements sur la scène politique.