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Des hackers d'une vingtaine de pays veulent «rayer Israël du cyber-espace» Plusieurs sites n'étaient plus disponibles et d'autres diffusent des messages de soutien au peuple palestinien
Fait inédit ! Un groupe de «hacktivites», ou de pirates activistes du monde arabe, a répondu massivement à l'appel du plus célèbre groupe de cyberactivistes au monde, à savoir les Anonymous, de participer à l'opération prévue pour la journée d'hier de «rayer Israël du cyber-espace». Ainsi, dès la soirée du 6 avril, les réseaux sociaux et plusieurs journaux électroniques rapportaient le début de l'opération de piratage de sites internet officiels israéliens. Une opération qui se poursuivait toujours dans la journée d'hier. Plusieurs sites internet israéliens n'étaient plus disponibles, certains diffusaient des messages de soutien au peuple palestinien et au prisonnier Samer Issawi, en grève de la faim depuis huit mois ou encore des chants à la gloire de la Syrie et du président syrien, Bachar Al Assad. Hier, l'entité sioniste subissait encore dans la journée l'attaque informatique massive contre plusieurs de ses sites gouvernementaux ainsi que des comptes Facebook et des boîtes mail d'utilisateurs israéliens. L'attaque a touché en particulier les sites du Premier ministre, des ministères de la Défense et de l'Education, ainsi que le Bureau central des statistiques, avant qu'ils ne soient rétablis. La majorité de ces sites semblaient fonctionner normalement hier. Les autorités israéliennes ont annoncé, hier, travailler pour rétablir le fonctionnement de tous les sites touchés. Elles tentaient également de minimiser la portée de ce geste, mené par des hackers d'une vingtaine de pays, y compris l'Algérie. Dans un communiqué repris par des agences de presse, les autorités israéliennes annonçaient «avoir réussi à limiter les dégâts grâce à une meilleure préparation qu'il y a un an». «A midi (09H00 GMT), les sites du gouvernement israélien étaient accessibles au public, comme ils l'ont été tout le week-end», a annoncé le ministère des Finances dans un communiqué. «Seul, le site du ministère de l'Education était encore bloqué», a ajouté le communiqué. Les dégâts sont «plus ou moins inexistants», a voulu rassurer à la radio militaire le professeur Yitzhak Ben Israël, fondateur d'un centre national contre la cybercriminalité qui dépend du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Opération réussie, selon Anonymous «Anonymous n'a pas la capacité ni l'objectif de détruire les infrastructures essentielles du pays. Si cela avait été le cas, il ne l'aurait pas annoncé à l'avance», a expliqué Ben Israël, estimant que le groupe cherchait plutôt à relancer le débat sur le conflit israélo-palestinien. Pourtant, des dizaines de sites gouvernementaux et autres (environ 500) ont été piratés par des hackers de plusieurs pays, en particulier les pays arabes, et pas moins de 30 000 comptes (Facebook, twitter, et autres boîtes mail) ont été piratés et des données dérobées. Les noms et adresses email de quelque 1500 agents du Mossad ont aussi été rendues publics. En novembre, le groupe Anonymous avait déjà lancé une attaque contre de nombreux sites israéliens et affirmé avoir bloqué ou vidé près de 700 sites, pour protester contre l'offensive militaire israélienne contre la bande de Ghaza. Le groupe de pirates informatiques Anonymous a annoncé, samedi, une grande attaque dimanche sur les sites internet israéliens, avec pour objectif «d'effacer Israël du cyber-espace», en solidarité avec le peuple palestinien. Les organisateurs de l'attaque ont dit, dans une vidéo postée hier, que ce serait «la plus grande bataille Internet de l'histoire» qui finirait par «rayer Israël de la carte de l'Internet» le 7 avril, journée de commémoration de l'holocauste. Plus de 19 000 pages Facebook serait bloquées. Des hackers israéliens tentaient de riposter en publiant des virus sur facebook mais des messages mettaient en garde contre ces virus circulaient sur le Net. L'opération gigantesque et simultanée de centaines de hackers dans le monde a causé des dégâts bien plus importants.