Grosse surprise jeudi lors de l'assemblée générale élective de la Fédération algérienne de handball. L'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports et sélectionneur de l'équipe nationale, Aziz Derouaz, a été battu par le candidat de dernière minute, Djaâfar Aït Mouloud, mandaté par son club, la JS Kabylie. Aït Mouloud a obtenu 32 voix contre 26 pour Derouaz qui avait les faveurs des pronostics. Le troisième candidat, Yacine Aliout, s'est retiré de la course le jour du vote. Derouaz conteste l'élection du nouveau président et ses sympathisants ont déposé un recours. «Je respecte Aït Mouloud, mais il a déposé sa candidature hors délais. Ce n'est pas normal. Ce qui s'est passé la veille de l'élection reflète en tout cas l'état de déliquescence atteint par le sport national en général. C'est malheureux. Le handball national a besoin d'un président qui a une réputation nationale et internationale. Les membres de ma famille sont les grands vainqueurs de cette élection. Je vais me consacrer à eux», dira Derouaz qui semble faire peur aux tenants de l'ordre actuel. Pour tous les services rendus à la petite balle, Derouaz mérite un meilleur sort. Même le nouveau président ne s'attendait nullement à ce scénario. «Franchement, je ne m'attendais pas à mon élection à la tête de la FAHB. C'est un fardeau trop lourd. Un grand chantier nous attend. Mon objectif est la réhabilitation des anciens pôles de développement du handball, comme Oran et Annaba. Je vais travailler avec toutes les bonnes volontés pour remettre la petite balle algérienne à sa véritable place», a déclaré le successeur de Allaoua Daksi à la tête de la FAHB.