Les travailleurs de cinq filiales du groupe Sider menacent d'une grève générale à partir du 15 juin 2013. La coordination syndicale dénonce fermement le processus de liquidation de ces filiales qui comptent au total plus de 2400 salariés, engagés depuis quelque temps par les dirigeants du groupe. Cette politique de privatisation qui ne dit pas son nom, consiste, selon les syndicalistes, à une compression massive du personnel de la société de gardiennage et de surveillance SGS, Hydrosid, Refractal, Heros et Codisid. Le partenaire social estime que cela est contraire à la politique de l'Etat qui prône la sauvegarde des postes d'emploi par la consolidation des entreprises publiques moyennant des plans d'investissement. La coordination syndicale qui a engagé un vaste mouvement de protestation, insiste, par la voix du coordinateur du groupe Sider, Derradji Farid, «sur la pérennité de ces filiales, la préservation des postes d'emploi et réclament des contrats à durée indéterminée mais aussi l'effacement des dettes fiscales et parafiscales. Devant le mutisme de la direction, les 2400 travailleurs de ces cinq sociétés comptent durcir le ton jusqu'à la satisfaction de leurs revendications, quitte à paralyser le complexe sidérurgique d'El Hadjar. Ce préavis a été transmis à toutes les instances concernées notamment l'Inspection du travail d'El Hadjar.