Convoqués dans la matinée de lundi dernier par le Drag, les élus de l'Assemblée populaire communale de Hassi Bounif ont appris, à leurs dépens, que tout ce qui se passait dans leur commune en matière de gestion, n'échappait pas à l'œil de la wilaya, ont indiqué des élus de cette collectivité locale. «Au cours de cette réunion, le Drag n'est pas allé par quatre chemins pour nous dire que la gestion dans notre commune laisse à désirer et que, dans les prochains jours, certains élus pourraient sûrement recevoir des convocations de la justice et qu'il pourrait certainement y avoir du changement», ont affirmé nos interlocuteurs. De nombreuses correspondances signalant la mauvaise gestion dans cette commune, sont souvent adressées aux autorités par de simples citoyens et même par certains élus intègres qui ne cachent pas leur mécontentement, dénonçant la dilapidation des deniers publics, la tricherie dans la réalisation de travaux de route, de trottoirs et autres. A titre d'exemple, nous citerons le cas des bordures de trottoirs qui, quelques semaines après leur pose et suite aux dernières averses, se sont désarticulées et qui, à ce jour, se trouvent en l'état. Il s'agit, en effet, d'une partie des bordures posées le long de la route menant vers haï Chahid Mahmoud. Il y a aussi le cas de la route de haï El Emir Khaled dont une partie s'est affaissée vingt jours après sa réalisation. Un affaissement qui a nécessité l'intervention de l'entreprise bénéficiaire du projet pour réparer la partie endommagée. Idem pour les trottoirs réalisés au niveau de la cité des 390 logements, à haï Chahid Mahmoud, qui, après trois mois seulement, commencent à se désintégrer à cause du mauvais dosage de ciment, sans compter les constructions illicites qui poussent comme des champignons sur tout le territoire de la commune en plein jour, au vu et au su de tous. S'ajoute à tout cela la plainte déposée par un jeune élu contre un autre élu qui est allé jusqu'à enregistrer le sujet de la discussion. Un enregistrement dont nous ne révélerons pas le contenu, car l'affaire se trouve actuellement entre les mains de la justice, seule apte à trancher sur la véracité des faits.