Le Brésil de Luiz Felipe Scolari s'est rassuré grâce sa large victoire contre la France (3-0), dimanche à Porto Alegre, dans le stade où il débutera la Coupe des Confédérations face au Japon samedi. "En principe, 90% de l'équipe (alignée) contre la France jouera la Coupe des Confédérations", avait déclaré Scolari samedi. Et le technicien a sans doute trouvé ce qui ressemblerait à son équipe-type pour ce qui est considérée comme la répétition grandeur nature de "son" Mondial en 2014, une première pour le pays quintuple champion du monde. Depuis son retour aux affaires en décembre en remplacement de Mano Menezes, Scolari n'avait pas encore obtenu un résultat probant, s'inclinant en Angleterre 2-1 pour sa rencontre inaugurale avant d'enregistrer quatre nuls contre une seule victoire. Le succès face à la France, certes long à se dessiner puisque les trois buts ont été marqués en seconde période, est le résultat le plus probant de la Seleçao sous Scolari. Après le Japon, le Brésil affrontera le Mexique, le 19 juin à Fortaleza et l'Italie, le 22 à Salvador de Bahia, avant peut-être une demi-finale et la finale. Dimanche, devant un peu plus de 50.000 spectateurs, c'est Oscar qui s'était fait remarquer le premier en servant Neymar au second poteau (32e). La France se défendait plutôt bien et avait fait jeu égal en première période. Au retour des vestiaires, les Brésiliens se montraient plus entreprenants et Oscar allait ouvrir la marque à la 54e minute. Sur une montée de Fred, les Français semblaient à l'arrêt en croyant que l'arbitre allait siffler une faute commise su Valbuena. Mais Fred servait Oscar qui, en dépit de deux défenseurs, contrôlait le ballon avant de frapper du droit à ras de terre. Hernanes doublait la mise d'une frappe du gauche à l'entrée de la surface à la suite d'un service de Neymar. Le ballon entrait dans le but de Lloris après avoir heurté le poteau. Dans le temps additionnel, Lucas, qui avait remplacé Hulk à la 65e, donnait un peu plus d'éclat au succès du Brésil en transformant un penalty sifflé pour une faute de Debuchy sur Marcelo. Après le nul 2-2 face à l'Angleterre au nouveau Maracana, Scolari peut aborder la Coupe des Confédérations avec un peu moins d'incertitudes quant à son équipe-type.