La dimension mondiale du terrorisme dans la région du Sahel a été soulignée, lundi à Oran, par Kamel Rezzag Bara, conseiller auprès du président de la République, dans son allocution à l'occasion de l'ouverture des travaux de la deuxième réunion du groupe de travail régional sur le renforcement des capacités de lutte antiterroriste au Sahel (GCTF). "Nous ne pouvons considérer, comme un phénomène national ou local, ni dans ses motivations, ni dans ses implications, le défi du terrorisme au Sahel", a indiqué M. Bara, ajoutant que la lutte contre ce fléau "implique une coopération entière et transparente". Il a par ailleurs estimé que la présence d'une trentaine de pays, membres du Forum global de la lutte contre le terrorisme (GCTF), pour participer aux travaux de cette deuxième réunion, est le signe "de la disponibilité renouvelée de la communauté internationale à œuvrer avec les pays du Sahel" pour contrer le terrorisme et le crime organisé, considérant les deux phénomènes indissociables. M. Rezzag Bara, a considéré que la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel "passe nécessairement par l'élimination des fléaux qui le nourrissent, notamment la pauvreté, l'exclusion et les déficits de gouvernance", notant que les groupes terroristes tentent d'exploiter les faiblesses structurelles des pays de cette région pour les déstabiliser. L'Algérie, coprésidente du groupe du travail régional, est confiante quant à la concrétisation des résultats tracés dans le cadre du forum, a conclu M. Rezzag Bara, soulignant toutefois la nécessité de dresser un bilan de se qui a été accompli depuis la tenue de la première réunion d'Alger en 2011.