Les Britanniques veulent renforcer leur présence en Algérie, c'est le principal message exprimé mercredi soir par les chefs d'entreprises du Royaume-Uni, lors d'une rencontre organisée par le Conseil d'affaires algéro-britannique destinée à l'évaluation annuelle des relations entre les deux pays. La réunion sur les opportunités d'affaires en Algérie a regroupé des personnalités à l'instar de Lord Marland, envoyé spécial du Premier ministre chargé du Commerce, de Lord Risby, représentant du Premier ministre chargé de la promotion du partenariat avec l'Algérie et de l'Ambassadeur d'Algérie au Royaume-Uni, Amar Abba. Un grand nombre de chefs d'entreprises de renom ont assisté à la conférence. Les différents intervenants à cette réunion ont mis en exergue l'essor pris récemment par les relations algéro-britanniques, notamment depuis la visite en Algérie du Premier ministre britannique David Cameron en janvier dernier. La coopération algéro-britannique a enregistré une avancée substantielle en une année, ce qui reflète la volonté des deux gouvernements de développer la coopération dans l'ensemble des domaines, ont-ils indiqué. Lord Marland a souligné, à cette occasion, la volonté du gouvernement de son pays d'approfondir davantage les relations bilatérales avec l'Algérie et d'élargir la coopération à d'autres secteurs. "Le Premier ministre place l'Algérie parmi les dix pays prioritaires avec lesquels le Royaume Uni va accroître ses échanges", a-t-il affirmé lors de son intervention. De son côté Lord Risby a mis en exergue le fort potentiel économique que représente l'Algérie soulignant la nécessité pour les entreprises britanniques de développer leur business dans ce marché. "Les relations entre nos deux pays sont remarquables à tous les niveaux en ce moment", affirme Lord Risby soulignant "la stabilité de l'Algérie dans la région, son potentiel économique et le programme de développement quinquennal doté d'une enveloppe de 286 milliards de dollars". 2013, une année particulière pour les relations entre Alger et Londres Il a rappelé l'importance et la fréquence des visites effectuées de part et d'autre par les responsables britanniques et algériens ce qui ne manquera pas d'impulser davantage ces relations, a-t-il affirmé, soulignant que "nos relations sont marquées, particulièrement, par un dialogue stratégique à la faveur de l'échange de visites de responsables de haut niveau des deux pays". L'ambassadeur d'Algérie a tenu à mettre en exergue l'évolution positive des relations bilatérales, affirmant que "cette année a été une année particulière" pour nos relations après la visite en Algérie du Premier ministre David Cameron. "C'est une visite qui a permis de relever le niveau des échanges et de faire le tour de notre coopération", affirmé M. Abba rappelant les visites effectuées par les responsables des deux pays. "Au niveau du partenariat, nos relations s'approfondissent et cela se constate sur le terrain", a poursuivi M. Abba citant en exemple la réouverture du British Council, la visite récente en Grande-Bretagne d'inspecteurs de la langue anglaise dans le cadre de la coopération, et des projets de partenariat qui existent entre les deux pays dans les secteurs du Tourisme, de la Santé, de l'Education. M. Abba a également répondu lors de cette soirée aux questions de chefs d'entreprises britanniques axées notamment sur les conditions d'investissement en Algérie, la sécurité et la législation. Le volume des échanges commerciaux entre l'Algérie et la Grande-Bretagne a dépassé les 4,7 milliards de dollars en 2012, classant la Grande-Bretagne au 7e rang des clients de l'Algérie et son 13e fournisseur, selon les derniers chiffres des Douanes algériennes. Les échanges commerciaux entre les deux pays avaient atteint 2 milliards en 2010, selon la même source.