Rachid Achour, ex-député et actuellement chef de bureau du RND de Blida, sera le directeur de campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika à Blida, apprend-on de source autorisée. Il a été chargé par Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, de diriger la campagne en faveur de M. Bouteflika dans la région de Blida dans le cadre de l'élection présidentielle d'avril. Pour rappel, en 1999 et en 2004, le président des comités de soutien à Bouteflika, Mohamed Zahaf, ex-député de la formation FLN, avait dirigé la campagne de l'actuel chef de l'Etat. La nomination de Rachid Achour, membre de la première APW de Blida (2000-2005), marque «un changement qualitatif» dans la composante des partisans de Bouteflika au niveau local, selon des observateurs de la scène politique locale. La wilaya de Blida veut marquer de son empreinte la prochaine élection présidentielle où les citoyens, dans leur écrasante majorité, suivent de près tout ce qui gravite autour de cette échéance électorale. Au fur et à mesure que le temps s'égrène, les préparatifs gagnent carrément en intensité aussi bien du côté de l'administration que des formations politiques. En effet, l'administration, comme de coutume, est à pied d'œuvre pour mettre un dispositif de grande envergure afin de permettre à cette échéance électorale d'évoluer dans des conditions appropriées. Dans ce contexte bien précis, il est utile de souligner que depuis plus d'un mois, les brigades féminines de sensibilisation des citoyens, notamment la population rurale, ont investi le terrain où déjà, il est à relever 190 000 sorties effectuées par les 17 brigades retenues à cette effet, notamment dans les grandes agglomérations urbaines, à savoir Blida, Béni Mered, Ouled Yaïch, Larbaâ, Meftah, Mouzaïa et El Affroun plus particulièrement. Par ailleurs, il y a lieu également de noter que les services de la Drag s'attellent à mettre en place un dispositif de grande envergure qui sied à la dimension de cette consultation populaire. Du côté des citoyens, l'impression générale relevée réside dans le fait que l'ensemble s'accorde à dire que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, demeure le candidat potentiel qui permettra à l'Algérie d'arriver à bon port. «L'Algérie se trouve à la croisée des chemins et l'achèvement du programme du président de la République demeure la panacée qui pourra compléter le développement et la modernité auxquels aspire le pays», devra nous indiquer M. Taïbi, président de l'APW de Blida. C'est le même ton chez un membre actif de la formation de Bouguerra Soltani qui estime, pour sa part, «que l'Algérie a encore besoin de vous, Monsieur le Président». Et d'ajouter : «Il y a une dizaine d'années, l'Algérie a vécu des moments pénibles et des années de braise. Le quotidien du citoyen était meublé de peur, d'angoisse provoquée par les tenants du règne de la terreur. Il a fallu attendre l'évènement de l'élection du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour que l'Algérie retrouve sa sérénité et sa place dans le concert des nations.» C'est pratiquement la même vision qui est partagée par des milliers de jeunes ainsi que la frange estudiantine qui place une confiance débordante en la personne de Abdelaziz Bouteflika, considéré comme l'homme de la situation. «Les nombreuses réalisations à travers le pays et la confiance des investisseurs étrangers qui reconnaissent que l'Algérie est devenue un pays attractif sont des repères qui attestent avec éclat que l'Algérie est partie du bon pied pour connaître un lendemain résolument tourné vers des horizons producteurs de prospérité, de réussite et de bien-être social. Par ailleurs, il convient de noter que du côté des partis et du mouvement associatif, on attend le premier coup de baguette de la campagne électorale pour se lancer dans la bataille.