Ce sont des femmes et des hommes que nous avons rencontrés hier à la salle d'appels d'urgence (numéro vert 1548 et le numéro de secours 17) se trouvant au centre de contrôle et de commandement de la direction générale de la sûreté nationale. «A l'instar de leurs collègues hommes, des femmes policiers sont mobilisées dans cette salle jour et nuit pour recevoir des appels parfois délicats de la part de citoyennes», a lancé hier le directeur des moyens techniques de la DGSN. «Nous recevons, en moyenne, 1400 appels par jour au numéro vert 1548 et le numéro de secours 17. Lors des intempéries, le nombre d'appels a atteint 2000 et même 2400 par jour», a-t-il ajouté. Cependant, le commissaire principal Azzeddine Mayouf regrette que «seulement 400 de ces appels soient concrets». «Il y a de nombreux plaisantins qui appellent pour donner de fausses alertes ou nous insulter. Vous savez, même si un appel plaisantin ne dure que trente secondes, il peut empêcher qu'un autre appel, demandant du secours ou autre, concernant une personne en détresse et qui a besoin d'être secourue, soit bloqué», explique-t-il. «Pour vous dire que les appels au 1548 et 17 sont d'une grande importance, nos services opérationnels de police ont réussi à libérer en trois heures de temps une femme séquestrée. Cette dernière avait appelé l'un de ces numéros et nous a donné un détail qui nous a permis de localiser le lieu de séquestration», a annoncé le directeur des moyens techniques de la DGSN.