Le réseau islamiste Al Qaïda a revendiqué mardi dans un communiqué les attaques de deux prisons qui ont eu lieu à la fin du week-end aux environs de Bagdad, et a affirmé qu'elles avaient permis l'évasion de plus de 500 détenus. L'Etat islamique d'Irak, né cette année de la fusion entre les branches syrienne et irakienne d'Al Qaïda, a précisé avoir mené les deux attaques après des mois de préparations. Dix policiers et quatre assaillants ont été tués au cours des combats autour de la prison d'Abou Ghraïb, qui n'ont pris fin que lundi matin avec l'intervention de l'armée, alors que des centaines de prisonniers s'étaient déjà enfuis. A Tadji, à une vingtaine de kilomètres au nord de Bagdad, une attaque semblable a eu lieu, tuant seize soldats et six assaillants, mais les gardes ont empêché les détenus de s'évader. Les attaques d'islamistes sunnites, appartenant souvent à l'Etat islamique d'Irak, se sont multipliées ces derniers mois contre la communauté chiite, qui domine le gouvernement irakien.