Bien que ses services soient pris d'assaut en ce mois de Ramadhan, le centre hospitalo-universitaire Mohamed-Neddir de Tizi Ouzou n'a rencontré aucune difficulté, et ce, grâce au programme draconien mis en place par les responsables du CHU, à leur tête le professeur Ziri. Durant la première quinzaine du mois sacré, il a été enregistré plus de 1400 patients et une moyenne de 40 évacués chaque jour vers les services des urgences après le f'tour. Tous étaient reçus dans des conditions plus au moins satisfaisantes suite au réaménagement des différents blocs. En effet, c'est dans le souci d'une meilleure prise en charge du malade que de nombreux services ont réalisé d'importantes opérations de réaménagement, particulièrement ceux des urgences et de pneumonie. Des opérations qui ont été beaucoup discutées lors des réunions avec les différents employés du CHU avant d'être mises en place. Pour cela, il a été question, en premier lieu, de renforcer et d'améliorer les conditions sécuritaires au sein dudit centre afin de protéger, d'une part, le malade et de faciliter, d'autre part, la tâche des médecins. Ainsi, un effectif a été déployé et un plan de réorganisation sécuritaire a été mis en place. En outre, le portail principal du CHU a été refait et les différents accès ont été réaménagés afin d'éviter d'éventuels incidents avec les citoyens. Ensuite, c'est l'ensemble des travailleurs, notamment les corps techniques, qui ont été appelés à revoir les installations à travers tous les services. Du coup, des climatiseurs ont été installés dans différents blocs. Ce qui fortement aidé le service des urgences, en particulier, lors des journées caniculaires. S'agissant de la prise en charge du malade aux urgences, qui connaissent quotidiennement une grande influence, des pièces ont été aménagées pour éviter que les malades traînent dans les couloirs et des médecins résidents chaperonnés par des médecins spécialistes ont été affectés dans ce service. Les efforts fournis par l'ensemble des employés du CHU ont porté leurs fruits. D'ailleurs, une fois sur les lieux, les familles des malades avouent être satisfaites de cette nouvelle prise en charge.