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300 malades par jour au service des urgences
CHU de Tizi-Ouzou
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 01 - 2011

Avec une affluence quotidienne de plus de 300 patients par jour aux services des urgences, le centre hospitalo-universitaire Nedir-Mohamed arrive à faire face à ce flux et offrir des services de bonne qualité aux malades grâce aux efforts de tous les travailleurs mais aussi grâce aux moyens énormes mis par l'Etat.
Avec une affluence quotidienne de plus de 300 patients par jour aux services des urgences, le centre hospitalo-universitaire Nedir-Mohamed arrive à faire face à ce flux et offrir des services de bonne qualité aux malades grâce aux efforts de tous les travailleurs mais aussi grâce aux moyens énormes mis par l'Etat.
L'hôpital de Tizi-Ouzou n'est plus ce qu'il était il y a à peine quelques années. Le premier indice de cette amélioration est, sans doute, l'hygiène qui a retrouvé droit de cité dans cet établissement sanitaire qui emploie près de 3.000 travailleurs entre médecins, personnel paramédical et différents agents. Le service des urgences est constitué de trois sous-services : la pédiatrie, la médecine et, enfin, la chirurgie. «Le CHU reçoit quotidiennement des malades qui viennent non seulement de la wilaya de Tizi- Ouzou mais aussi de plusieurs autres wilayas, à l'instar de Boumerdès, Bouira, Bordj Bou Arréridj…», souligne, le Pr Abbas Ziri, directeur général du CHU dans un entretien accordé au Midi Libre. C'est ce qui fait que le service des urgences est souvent débordé. Il y a aussi le fait que, souvent, des cas ne nécessitant pas de prises en charge urgentes s'adressent aussi à ce service. Ainsi, des citoyens, pour une simple angine ou fièvre se dirigent directement au service des urgences. L'idéal serait que les centres de santé intermédiaires, comme les EPS, accueillent une partie de ces malades, ce qui ne sera pas sans alléger la pression sur le service des urgences du CHU. Ce dernier pourrait offrir des services encore meilleurs, s'il pouvait se limiter à recevoir une centaine de malades quotidiennement. Mais malgré cette affluence, grâce à la conjugaison des efforts des personnels, médical, paramédical mais aussi des agents, les malades sont rapidement soignés, comme nous avons pu le constater de visu. Nous avons aussi remarqué une humanisation notable du service. Des orientations ont été, en effet, données aux travailleurs afin d'être compréhensifs à l'égard des malades et de leurs accompagnateurs qui viennent souvent dans un état de panique, surtout s'agissant de cas critiques. «Nous effectuons quotidiennement des inspections dans ce service pour vérifier la situation et pour voir si les orientations données sont appliquées», confie le Pr Ziri. Ce dernier tient d'ailleurs à rendre hommage à tout le personnel de l'hôpital qui fournit de gros efforts quotidiennement pour satisfaire les malades. Le service des urgences du CHU de Tizi- Ouzou accueille l'ensemble des malades qui s'y présentent même s'ils ne sont pas de la wilaya et même quand il ne s'agit pas vraiment de cas d'urgence. Cela montre aussi la volonté de ses employés à assumer pleinement leur mission qui, au delà du fait d'être leur gagne-pain, elle est aussi une action humanitaire des plus nobles. D'ailleurs, ces dernières semaines, la durée d'hospitalisation au niveau du service des urgences médico-chirurgicales a été réduite de manière considérable. Elle est passée de 2 ou 3 semaines à 2 ou 3 jours. Seuls les cas exceptionnels restent au-delà de trois jours au niveau des urgences. Selon le Pr Abbas, l'objectif actuel des responsables du CHU est d'aller encore de l'avant car, selon lui, les moyens matériels et humains existent au niveau de l'hôpital de Tizi-Ouzou pour permettre au citoyen d'avoir droit à une médecine de pointe. Mais pour cela, le citoyen doit d'abord regagner confiance en le secteur public. Ce qui semble déjà commencer puisque l'affluence au niveau du CHU croît de plus en plus.
L'hôpital de Tizi-Ouzou n'est plus ce qu'il était il y a à peine quelques années. Le premier indice de cette amélioration est, sans doute, l'hygiène qui a retrouvé droit de cité dans cet établissement sanitaire qui emploie près de 3.000 travailleurs entre médecins, personnel paramédical et différents agents. Le service des urgences est constitué de trois sous-services : la pédiatrie, la médecine et, enfin, la chirurgie. «Le CHU reçoit quotidiennement des malades qui viennent non seulement de la wilaya de Tizi- Ouzou mais aussi de plusieurs autres wilayas, à l'instar de Boumerdès, Bouira, Bordj Bou Arréridj…», souligne, le Pr Abbas Ziri, directeur général du CHU dans un entretien accordé au Midi Libre. C'est ce qui fait que le service des urgences est souvent débordé. Il y a aussi le fait que, souvent, des cas ne nécessitant pas de prises en charge urgentes s'adressent aussi à ce service. Ainsi, des citoyens, pour une simple angine ou fièvre se dirigent directement au service des urgences. L'idéal serait que les centres de santé intermédiaires, comme les EPS, accueillent une partie de ces malades, ce qui ne sera pas sans alléger la pression sur le service des urgences du CHU. Ce dernier pourrait offrir des services encore meilleurs, s'il pouvait se limiter à recevoir une centaine de malades quotidiennement. Mais malgré cette affluence, grâce à la conjugaison des efforts des personnels, médical, paramédical mais aussi des agents, les malades sont rapidement soignés, comme nous avons pu le constater de visu. Nous avons aussi remarqué une humanisation notable du service. Des orientations ont été, en effet, données aux travailleurs afin d'être compréhensifs à l'égard des malades et de leurs accompagnateurs qui viennent souvent dans un état de panique, surtout s'agissant de cas critiques. «Nous effectuons quotidiennement des inspections dans ce service pour vérifier la situation et pour voir si les orientations données sont appliquées», confie le Pr Ziri. Ce dernier tient d'ailleurs à rendre hommage à tout le personnel de l'hôpital qui fournit de gros efforts quotidiennement pour satisfaire les malades. Le service des urgences du CHU de Tizi- Ouzou accueille l'ensemble des malades qui s'y présentent même s'ils ne sont pas de la wilaya et même quand il ne s'agit pas vraiment de cas d'urgence. Cela montre aussi la volonté de ses employés à assumer pleinement leur mission qui, au delà du fait d'être leur gagne-pain, elle est aussi une action humanitaire des plus nobles. D'ailleurs, ces dernières semaines, la durée d'hospitalisation au niveau du service des urgences médico-chirurgicales a été réduite de manière considérable. Elle est passée de 2 ou 3 semaines à 2 ou 3 jours. Seuls les cas exceptionnels restent au-delà de trois jours au niveau des urgences. Selon le Pr Abbas, l'objectif actuel des responsables du CHU est d'aller encore de l'avant car, selon lui, les moyens matériels et humains existent au niveau de l'hôpital de Tizi-Ouzou pour permettre au citoyen d'avoir droit à une médecine de pointe. Mais pour cela, le citoyen doit d'abord regagner confiance en le secteur public. Ce qui semble déjà commencer puisque l'affluence au niveau du CHU croît de plus en plus.


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