Ceux de l'Est sont les mieux remplis. Les chutes de pluie enregistrées ces derniers jours, principalement sur les villes côtières, ont conduit à un taux de remplissage de 52,44% des 49 barrages du pays, soit un volume global d'eau de 2,348 milliards de m3 contre 2,299 milliards de m3 le 8 février dernier, a indiqué l'Agence nationale des barrages dans un communiqué adressé à l'APS. Ce taux, qui était de 51,53% le 8 février dernier, a grimpé environ 1% après les dernières pluies, soit un apport supplémentaire de 25,8 de millions de m3 ce qui est tout de même assez appréciable, estiment les spécialistes. Toutefois, les 17 barrages de l'Est sont les mieux remplis, si on considère que leur taux actuel s'élève à 84,55% contre 40,16% pour les 9 barrages de la région Centre, 39,66% pour les 9 barrages de la région du Chellif et 38,75% pour les 14 barrages de l'Ouest. Les autorités concernées ont relevé, par ailleurs, le plein au total de leur capacité pour une dizaine de barrages à l'est du pays, si bien qu'il a été procédé à des lâchages, vu le risque des inondations que présentaient ces réserves. Quatre barrages au centre du pays ont atteint un taux de remplissage de 100%. Il s'agit de Oued Lekhal, Beni Amrane, Meurad et Ladrat. Quant à l'Ouest, il reste le plus défavorisé en matière de pluviométrie. Les apports de cette année sont de bon présage pour les agriculteurs qui espèrent une bonne récolte l'année prochaine et également pour la population qui reste terriblement marquée par une longue période de sécheresse. Ces pluies sont également bénéfiques pour les nappes phréatiques qui ont atteint dans certains endroits un taux critique, notamment dans la Mitidja où la majorité des habitants a procédé à des forages illicites qui ne répondent à aucune norme notamment d'hygiène. Cependant le plan d'urgence reste en vigueur en dépit des pluies qui sont tombées. Cette décision prise par le premier responsable du secteur sonne comme une mesure de sécurité et de prudence pour ne plus verser dans la crise durement soutenue l'année écoulée.