Le travail forcé et le trafic d´êtres humains, surtout des enfants, persiste en Afrique subsaharienne malgré les efforts des gouvernements et des organisations internationales, souligne un rapport du Bureau international du travail (BIT) présenté hier au Nigeria. Ce texte, intitulé «Une alliance mondiale contre le travail forcé» et publié mercredi à Genève, estime à au moins 12,3 millions, le nombre de personnes victimes du travail forcé dans le monde et considère que ces esclaves modernes rapportent 32 milliards de dollars par an à ceux qui les exploitent. Sur le continent africain, le phénomène n´est pas nouveau et les chiffres donnent une idée de l´ampleur de ce «fléau social».