L´Algérien expulsé samedi de France suite à une interdiction du territoire français prononcée à son encontre en janvier 1999, n´avait pas d´activité d´imam à Lyon (centre-est). La mosquée de l´arrondissement, dans laquelle M. Aissaoui aurait parfois prêché, est une mosquée «de passage, où il y a beaucoup de gens qui viennent prier», assure-t-on de sources proches des milieux algériens établis en France. L´on avance cependant, qu´ «il est possible qu´Aissaoui ait remplacé l´imam deux ou trois fois. Abdelkader Bouziane, un autre imam expulsé, avait aussi fait des remplacements dans cette mosquée». Son expulsion entre dans le cadre des mesures d´expulsion ou de déchéance de nationalité, évoquées récemment par le ministre de l´Intérieur Nicolas Sarkozy, contre les tenants de «discours violents et intégristes».