Métier autrefois fort répandu, le tissage artisanal est de moins en moins pratiqué, et les échoppes des tisserands ferment les unes après les autres à Béchar, même si les tisserands existent toujours. La fermeture des échoppes de tisserands est due à la production industrielle de tapis moins coûteux, qui a fortement concurrencé cette production artisanale, note-t-on dans cette oasis du Sud-Ouest. Cependant, le métier de tisserand n´a pas entièrement disparu, et dans quelques boutiques, résonne encore le bruit saccadé des métiers à tisser. Les ateliers des tisserands servent aussi de points de vente des produits du tissage.