Ajourné pour, dit-on, une meilleure préparation, le Festival de la chanson amazighe est apparemment tombé dans les oubliettes. Cette manifestation culturelle devenue une tradition depuis l´assassinat du chantre de la chanson, Matoub Lounès, en juillet 98, a été reprise par la commune, dès sa deuxième édition. Une reprise qui devait lui donner plus d´éclat et d´envergure. Mais voilà que ce festival n´a pas cessé de chavirer d´année en année pour être tout simplement annulé cette année, faisant alors l´objet d´une polémique. Autant le maire de Béjaïa parle d´ajournement, autant ses adversaires parlent d´annulation. Mais on croit savoir, tout récemment, qu´il s´agit plutôt d´ajournement puisque des contacts sont entrepris ces derniers jours en prévision de l´organisation de cette importante manifestation traditionnelle qu´est le festival de la chanson amazighe.