L'ouverture des plis concernant l'avis d'appel d'offres techniques, du projet de dessalement d'eau de mer du Hamma (Alger), s'est tenue lundi dernier au siège de l'Algerian Energy Company (AEC). Résultat: seulement quatre sociétés, parmi les quinze qui ont soumissionné, ont été retenues. Il s'agit du consortium Ionics/Mitsui (américano-japonais), Cobra-Codesa-Abensur-Sadyt (Espagne), ainsi que Inima et Pridessa-Barna Investment. Le groupe américano-japonais était le seul à être retenu, puisqu'il était l'unique candidat à avoir rempli toutes les conditions. De ce fait, le seul à avoir présenté un dossier complet, répondant aux exigences et dispositions du cahier des charges. Tandis que les trois autres soumissionnaires ont été invités à compléter leur dossier et ce, avant la date limite du 31 mars de l'année en cours. Rappelons que l'appel d'of- fres a été lancé le 28 octobre 2002, par l'Algerian Energy Company (AEC) où il était question d'un partenariat entre les investisseurs privés étrangers ou nationaux (AEC) et bien évidemment l'Algérienne des eaux (ADE). L'appel évoquait la création d'une société mixte dont le rôle consistait à concevoir, financer, construire, posséder, exploiter et entretenir une usine de dessalement d'eau de mer située au Hamma (Alger). Précisons que la capacité de cette usine s'élèvera à 200.000 m3 d'eau potable /j. Cette future société alimentera, selon les lois et les règlements en vigueur, les besoins de Sonatrach en eau dessalée, précisera le P-DG d'AEC, M.Nourredine Bouterfa. Il faut savoir que cette soumission n'est pas la première, puisqu'elle fait partie d'un programme établi en décembre 2001 par le ministère des Ressources en eau, à la suite d'un plan d'urgence. Le bilan établi a évalué les besoins du secteur à l'horizon de 2008 à 1600 milliards de dinars. Ce programme, qui touche cinq wilayas du pays (Alger, Tlemcen, Skikda, Boumerdès, et Tipaza), prévoyait au départ l'installation de quatre usines de dessalement, dont celle du Hamma, leurs capacités s'élèveraient à 500.000 m3/j. En plus de 18 stations monoblocs, avec un apport global de 50.000 m3/j pour le monobloc. Rappelons que la réception de ces monoblocs était prévue pour novembre 2002. Force est de constater que les travaux accusent un terrible retard pour ne pas dire n'avancent guère, puisque dans l'ensemble aucune usine n'est encore fonctionnelle, alors que pour les stations monoblocs une seule est mise en service (Bordj El-Kiffan), outre, bien sûr, les deux stations offertes par le Groupe Khalifa.