Une délégation de l'interwilayas a rencontré, hier, le président du club, Moh-Cherif Hannachi. Le malentendu semble se dissiper. En marge des préparatifs de la marche des délégués demain à Alger et afin de mettre un terme à ce qui est appelé, désormais, «affaire de la JSK», une réunion s'est tenue, hier, à Tizi Ouzou, regroupant les dirigeants de la JSK et une délégation de l'interwilayas. Les discussions ont porté essentiellement sur les nouveaux rapports entre les ârchs et la JSK, nés du saccage des locaux du club par un groupe de manifestants, suite à l'arrestation de trois délégués de la Cadc lors du match JSK-WAC. Pour rappel, le président du club kabyle a, dans une réaction à chaud, accusé les ârchs de Tizi Ouzou avant de se raviser pour citer quatre noms de délégués de cette commune. La population kabyle qui, dans sa globalité, s'identifie au club le plus prestigieux d'Algérie, n'arrivait pas à comprendre comment des gens de la région puissent commettre un tel sacrilège à tel point que les délégués des villages et quartiers ne cessent d'être interpellés par leur base pour d'éventuels éclaircissements, surtout que cela intervient juste au moment de l'offre présidentielle. Les dirigeants de la JSK et à leur tête Moh-Chérif Hannachi ont exhorté les délégués de l'interwilayas à laisser le club en marge des luttes politiciennes tout en apportant un soutien moral au combat de la jeunesse pour la dignité. Les délégués ont, pour leur part, réaffirmé leur soutien total à la JSK, porte-flambeau de la région. Pour revenir à la marche des délégués, demain à Alger, la commission d'organisation a arrêté plusieurs recommandations pour sa réussite, surtout que la remise de la plate-forme ne peut s'effectuer qu'à l'issue de la marche de toutes les wilayas concernées, ce qui exclut de facto toute remise de la plate-forme par une délégation non mandatée : le respect du caractère pacifique de la marche et l'interdiction des slogans non conformes aux idéaux du mouvement. Concernant les contacts officieux qu'aurait entrepris la présidence de la République avec certains délégués, la présidence tournante de la Cadc a, dans un communiqué rendu public, tenu à démentir ces informations et a rappelé que «le mouvement n'a officiellement mandaté personne ou aucune autre délégation pour dialoguer ou négocier en son nom».