Entre Les souffrances de l´enfance jusqu´à La victoire perdue, il y a 13 autres chapitres qui composent le dernier livre du colonel Tahar Z´biri portant le titre Mémoires du dernier chef historique des Aurès 1929-1962. Dans cet ouvrage édité par l´Anep, composé de quinze chapitres ficelés dans 300 pages en langue arabe, Tahar Z´biri revient sur des faits historiques qui ont émaillé l´avant et l´après-guerre de Libération nationale. Il revient ainsi sur l´exécution de Djebbar Omar, du colonel Mostefa Benboulaïd, comment l´Aurès n´a pas assisté au Congrès de la Soummam, les batailles de la base de l´Est, le coup d´Etat des colonels et la victoire perdue. Ce sont autant de faits historiques, qui ne manqueront pas d´apporter un plus aux débats au moment où la polémique bat son plein sur plusieurs faits jusque-là restés tabous. Né en 1929 au douar Oum Laâdaiem dans la wilaya de Souk Ahras, il a rejoint le PPA en 1950. Il composait l´un des premiers commandos formés par Badji Mokhtar. Lors d´un accrochage avec l´armée coloniale au Djbel Sidi Ahmed, il a été arrêté puis condamné à mort. Il s´évade en 1955 de la prison El Koudia avec Mostefa Benboulaïd. Après l´Indépendance, il participe au coup d´Etat mené par Houari Boumediene contre Ahmed Ben Bella. En 1967, il mène un autre coup d´Etat contre Boumediène, mais il échoue.