La solidarité au féminin. Ségolène Royal accuse Nicolas Sarkozy de «harcèlement moral» à l´égard de Rachida Dati pour avoir contraint la garde des Sceaux à reprendre ses fonctions cinq jours seulement après son accouchement par césarienne. «Le responsable de la reprise rapide de Rachida Dati, c´est Nicolas Sarkozy», déclare la candidate socialiste à l´élection présidentielle de 2007. Mme Royal dénonce le «comportement brutal, provocateur et humiliant» du chef de l´Etat à l´endroit de sa ministre, qui «témoigne d´un total manque de respect». Au lieu de la rassurer et de la sécuriser, il la bouscule psychologiquement et la contraint à un choix cornélien. Au regard du Code du travail, cela s´appelle du «harcèlement moral», attaque la socialiste.