Un médecin ex-sénateur ne s´est pas encore présenté à la barre... Après avoir fait expulser Zheïra Rouibet, la propriétaire de l´appartement obtenu sur désistement, le docteur Habib Douagui, ex-sénateur est poursuivi par cette vieille Zheïra pour faux et usage de faux car c´est avec un faux document qui l´a leurré et le wali d´Alger, en 1995, et la justice. Mercredi, c´était la deuxième audience. Et l´inculpé quoique présent au tribunal, ne s´est pas présenté à la barre après que le greffier de l´audience eut appelé par deux fois: Douagui et le greffier une troisième fois. Le renvoi est donc décidé par Hanafi Guellil, ce rigoureux président de la section correctionnelle du tribunal de Hussein Dey (cour d´Alger), alors que le jeune Samir Benfatah, le procureur prenait note. A la sortie, nous avions vécu un douloureux spectacle et un face-à-face Douagui-Rouibet, la vieille handicapée triste... Oui! Triste! Douloureux! A la limite de la révolte, Liès, le gendre de la vieille handicapée des Annassers, victime d´un faux commis par un de ses proches, lequel s´était accaparé son appartement au prix d´une «acrobatie» en 1995. Ce médecin ex-sénateur qui a eu l´honneur et le privilège de représenter le pays en diverses circonstances, à diverses occasions, était dehors au moment où le président de l´audience pénale du mercredi 6 janvier 2010 à Hussein Dey (cour d´Alger) a été pris à partie par Liès. Le beau fils de la vieille, la victime: «Tu n´as pas honte? Tu es heureux de traîner cette handicapée en hiver, à neuf heures du matin dans l´humidité de Brossette?» «Allah t´attend au tournant et tu ne l´emporteras pas au Paradis, espèce d´ingrat, de cupide, de mauvais citoyen. Et dire que tu te dis ´´sénateur´´! Tu n´as pas le droit de le dire. Tu devrais avoir honte!» «Je ne suis pas entré dans la salle d´audience, car mon avocat n´est pas venu», rétorque Douagui. «Tu aurais pu au moins respecter la justice en te présentant à la barre. Cesse de mettre en avant tes connaissances! Tu n´en a plus! La bonne foi d´El Hadja aura raison de ta cupidité», réplique, le regard en feu, Liès, qui avait auparavant tenu à saluer les deux témoins qui s´étaient présentés tôt au tribunal. Inculpé de faux et d´usage de faux, Douagui Habib, un médecin en exercice, fait courir une vieille proche de Zheïra Rouibet, âgée de quatre-vingts ans, handicapée physiquement depuis le début de cette affaire de spoliation d´un appartenant à Kouba (Alger) en jouant un tour de passe-passe en 1995, date durant laquelle le médecin avait promis à son allié Liès, le gendre de Zheïra, de régulariser le dossier d´un appartement cédé par voie de désistement à Zheïra, alors femme de ménage chez un étranger lequel avant de quitter le pays a tenu à offrir l´appartement en guise de cadeau pour son comportement honorable. Quelques années plus tard, elle est dehors. Le médecin allié prit les choses en main et entreprit un sprint pour régulariser les papiers de l´appartement, mais en son nom! Celui qui sera sénateur aura par la suite... Une pétition des habitants des bâtiments 24, 26 et 28 attestant que jamais ce médecin n´avait habité ledit appartement qu´il a eu en jouant de mauvais tours au wali d´Alger de l´époque qui avait regretté, en retard, d´avoir marché! Ah! les interventions! Tout avait été entrepris et même la justice qui avait un moment rétabli dans ses droits la victime, comme l´Opgi avait tourné casaque grâce ou par la faute d´un faux! Le faux, ce faiseur de malheur, dans les familles, car un étranger ne pourra jamais, s´amuser à interférer dans les affaires d´une famille qu´il ne connaît pas. Et c´est dans cette optique que l´adage berbère national local veut tout dire: «Mon malheur vient de mon sang!» Alors, en attendant le 20 janvier 2010, date du procès qui en est à son deuxième renvoi, gageons que cette fois-ci, Douagui se présentera à l´heure, car la justice a le bras long et ex-sénateur ou pas, médecin ou pas, Douagui est convoqué par le juge du pénal, il est tenu de se présenter et défendre sa cause car Zheïra nous a assuré qu´elle le prendra à la gorge, à la barre «pour qu´il dise toute la vérité et me rende mon bien, en attendant le verdict d´Allah!» Et le tout dit en langue française SVP. C´est tout dire surtout que l´inculpé est un représentant de l´Algérie auprès de l´Unesco-C´est quoi ça?