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Sanglants coups d'épée
Publié dans L'Expression le 22 - 01 - 2011

La sale histoire qui est arrivée au P-DG et à son adjoint de la Sntp va donner à réfléchir aux autres boss d´entreprise qui adorent faire du marketing...
Lorsqu´une loi est rédigée et adoptée par les mortels, donc une loi sujette à «attachements» et à autres mauvaises interprétations, on ne peut que louer le juge du siège qui va décider du sort d´un inculpé d´un délit donné. Le P-DG de la Sntp d´El Hamiz est incarcéré depuis plus d´un mois, car on a estimé à la suite d´une lettre anonyme qu´il aurait exagérément dépensé en marketing. Et dans notre pays, l´envie, la jalousie, la haine de l´autre font que le président-directeur général de la Société nationale des travaux publics est en train de dépérir avant qu´il ne comparaisse devant le vivifiant juge d´El Harrach, Ahmed Oussadi, connu pour être un magistrat tranchant et vif, même s´il a eu ce malheureux moment, le jour où il a renvoyé les débats pour absence des victimes, un moment où il avait déclaré qu´il avait décortiqué le dossier du jour. Or, selon Maître Nabil Ouali, Maître Meziane, Maître Gheffari-Larbi, le dossier est vide. Alors qu´a bien pu décortiquer l´enfant de Bab Ejdid qui regarde en ce début janvier 2011. Hadef Moslem, ce doux parquetier en excellente forme postréveillon. Le collectif d´avocats est ulcéré par la détention préventive de leur client, soixante-deux piges, bachelier en 1965 au lycée Amirouche: «Il y a eu des auteurs de détournements de fonds de plusieurs milliards de centimes qui ont été mis sous contrôle judiciaire, alors que le P-DG s´est vu reprocher d´avoir «gaspillé» la bagatelle de deux cent millions de centimes pour les dépenses et trois autres millions de dinars pour le loyer.» Les témoins, eux, n´ont pu dépasser le statut qui leur est conféré par la loi. Donc, ce n´est pas Oussadi qui va avaler, sans mâcher, les propos débités à la barre surtout, pour les témoins entendus à titre indicatif, sans grand tapage d´un vocabulaire salvateur pour le détenu en mauvaise posture. Maître Zoulikha Gheffari-Larbi, commençait à battre des cils lorsque le président avait débuté par une pluie battante de questions que tous les avocats avaient jugées biscornues, tordues et annonciatrices d´une catastrophe pouvant surgir à tout moment, à l´issue de la mise en examen et ce, d´autant que le ministère public allait réclamer une lourde peine doublée d´une forte amende. Ça sentait le brûlé et le roussi...grave, grave. S´emportant contre le fait que la justice ne peut comprendre le B.A. - BA du marketing et tout le chapelet qui suit, l´avocat, Maître Meziane s´est dit, au cours de sa plaidoirie, sans voix en ayant appris que de jeunes gendarmes se soient comportés d´une manière peu cavalière: «Ils se sont déplacés en voitures demander au restaurateur que fréquentait le P-DG, si de l´alcool était servi lors des réceptions offertes à l´occasion de la mise en oeuvre des opérations marketing prévues par la loi et les coutumes des entreprises ayant de l´ambition dans la réussite.» Et pour réussir, il faut bien mettre le prix! Têtu et accrocheur, Maître Nabil Ouali, tout auréolé par sa fraîche candidature au Conseil de l´ordre d´Alger, car il sera le plus jeune s´il était élu - et l´enfant de Bougaâ sera élu comme tous les originaires de la wilaya «19»! aura un terrible comportement pour stigmatiser les poursuites d´un cadre du pays victime d´un lâche contenu, d´une non moins lâche lettre anonyme. «En 2011, il est honteux pour notre pays de s´adonner encore à la délation sous toutes ses formes», a-t-il protesté devant un Oussadi gentil comme jamais il n´aura été, car il faut le dire, le juge a évoqué une plainte déposée et une enquête lancée derrière trois responsables: le P-DG est carrément descendu en flammes par le juge très sévère. Il est nettement apparu que les dépenses en restauration par exemple, étaient excessives en 2008-2009 et ce, dans un grand restaurant high-standing de la capitale. Et comme c´est devenu une habitude, nos magistrats tombent le nez dans le plat dans les rapports d´enquête ficelés et surtout si ce boulot est effectué par les gendarmes réputés comme étant raides, secs, austères et travaillant sans complaisance.
Le P-DG rappelle qu´en 2005, la Sntp a connu une gestion catastrophique. «J´ai redressé une fâcheuse situation avec mon équipe», a-t-il signalé, d´une voix cassée par l´émotion et surtout par les séquelles d´une désastreuse détention préventive. Cette dernière déclaration où le P-DG ne lâchait que les mots «milliards» «redressement» «comptes sains» «cadres de la nation» semblaient ne pas intéresser le tribunal, ligoté par l´ordonnance de renvoi où il n´y a aucun éloge envers le trio d´inculpés de dilapidation de fonds publics et d´abus de pourvoir, surtout que nos magistrats ignorent tout d´une gestion et du marketing sauf si un P-DG doit offrir du... pois chiche. L´étonnement aura été encore plus grand, lorsqu´on apprendra que l´assistante du P-DG a un salaire de près de six millions de centimes/mois. Normal, diriez-vous, surtout lorsqu´on sait que la Sntp a été destinataire «protectrice» de l´Epsr de Chéraga dont le gérant avait, en son temps, dénoncé la remise du matériel «protégé» à...l´Enps qui n´a eu de cesse de convoiter toute plaque à côté de laquelle les pourfendeurs de l´Epsr étaient passés à côté, et complètement à côté; oui, mais cela remonte à loin... «On a du fric; on en dépense et pas toujours au nom du marketing», siffle un avocat étant au parfum des salaires faramineux pour un boulot terre à terre et qui ne demande pas tant de réflexion ni d´efforts physiques justifiant le contenu d´une fiche de paie. L´essentiel est que trop de détails insignifiants ont vu une sèche perte de temps et donc beaucoup d´air pollué dans un ballon de baudruche! Durant le très long interrogatoire, Ousaâdi a dévoilé ses cartes. Il dit sa préoccupation devant les agissements du P-DG à qui il reproche d´avoir trop dépensé et dépensé sans compter. «Les deniers publics, un concept sacré et il faut les dépenser avec beaucoup de discernement et de rigueur», avait balancé le juge du siège qui résistera aux multiples assauts de Maître Zoulikha Gheffari-Larbi, aux nombreuses exclamations du jeune Maître Nabil Ouali qui a entrepris de n´attaquer que sur le front de la lecture des lois aux interrogations du rugueux avocat, Maître Meziane, qui n´a pas pu avaler le verdict jugé disproportionné aux faits reprochés. En infligeant un deux ans ferme de prison, le juge a montré sa détermination que le P-DG et les deux autres coïnculpés - un degré moindre la dame - étaient mouillés dans un délit qui ne devait pas avoir lieu. Reste maintenant l´appel surtout devant oh non!!! Amar Belkharchi, le rigoureux président de la «première chambre correctionnelle d´Alger».


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