Oscillant entre le championnat de wilaya et la division d'honneur, le DCB n'a, jusqu'à présent, jamais fait honneur à sa réputation. Les saisons se suivent et se ressemblent pour le DCBoghni. En effet, ce club, vieux de 55 ans (fondé en 1946), n'a jamais pu quitter le purgatoire des divisions inférieures. Ainsi, lors de la saison écoulée, les Noir et Blanc n'ont pas longtemps résisté à la force dévorante du MCBouira qui a tout balayé sur son passage. Cette saison encore, la formation de Boghni se contentera, à coup sûr, du rôle d'outsider en raison de la présence de vieux ténors rodés au challenge de l'accession tels les MBBouira, MBTablat ou encore l'ASTizi Ouzou. D'ailleurs, jusqu'à présent, les poulains du coach Essaïd Hamrani (ex -JSBM et JSK) n'ont pas repris les entraînements. En outre ils n'ont effectué aucun recrutement substantiel, se limitant à la promotion de jeunes juniors en équipe-fanion. Ce marasme est expliqué par le président de la section, Rachid Belhadj Ali comme résultant de l'inexistence de sponsors et d'aides des autorités locales. Ainsi, hormis la subvention de la DJS (une somme dérisoire), le DCB subsiste grâce aux offres de mécènes de la région. Toutefois, en homme ambitieux, Belhadj Ali, espère remédier à cette situation et ce, en ratissant large pour attirer d'éventuels sponsors. L'exemple du MCBouira qui a signé un contrat de partenariat avec le groupe Khalifa est toujours bon à suivre. Les dirigeants comptent même réactiver la section athlétisme mise en veilleuse en raison de restrictions budgétaires. Néanmoins, pour l'heure, le DCB n'a pas les moyens de son ambition. Or, le chemin de la gloire est encore long et nécessite beaucoup de sacrifices de la jeune équipe dirigeante.