Une équipe qui a tout gagné et une autre qui a tout perdu : qui aura le dernier mot ? Après que la formation de Soustara a pu faire l'essentiel en championnat, en s'adjugeant un second titre consécutif, ainsi qu'en compétition africaine où Achiou et ses partenaires se sont qualifiés pour les quarts de finale, place maintenant à la coupe d'Algérie qui reste désormais le seul objectif à atteindre pour les Rouge et Noir. Tout ce qui reste à faire, c'est de franchir l'obstacle oranais qui est loin d'être une partie de plaisir notamment après le fameux 8 à 2 en championnat. L'USMAlger donc, veut plus que jamais réussir la passe de trois en réalisant une belle performance devant une vieille connaissance, le Mouloudia d'Oran en l'occurrence, cet après-midi au stade Sahli de Chlef, pour ainsi concrétiser le fameux dicton: jamais deux sans trois et ce, après les deux victoires des Usmistes en championnat (1 à 0 au match aller, et 8 à 2 au retour). «Sincèrement on va jouer à contrecoeur, pour ce qui est de cette rencontre, on fera tout notre possible pour gagner afin de prouver à tout le monde que notre équipe est bel et bien la meilleure», nous dira Salim Aribi. Cependant, il y aura en face une formation qui ne souhaite pas rater sa saison après sa déroute en championnat avec une décevante cinquième qui a été très mal appréciée par ses supporters. C'est la raison qui va inciter les protégés du coach Hankouche à mettre le paquet sur cette compétition pour sauver les meubles «Certes, la mission s'annonce très difficile pour les deux équipes, mais de notre part on doit à tout prix gagner pour nous venger de cette formation de Soustara qui nous a battus à deux reprises; le groupe est bien déterminé à faire quelque chose notamment pour son grand public qui sera certainement nombreux à Chlef» nous a déclaré le capitaine Réda Acimi. Deux grandes équipes qui possèdent des arguments valables à faire valoir. Une chose est sûre, il y aura de l'intensité, de l'ambiance, du spectacle et surtout des buts car avec les Bourahli, Ouichaoui, Ammour, Achiou et Dziri d'un côté, et les Gaïd, Daoud Bouabdellah, Benzerga, Méçabih et Moumène de l'autre, on peut dire que le public qui assistera à ce «choc» ne va pas s'ennuyer. Pourvu que le fair-play soit lui aussi de la partie.