Kaddour M'hamsadji (à gauche) en compagnie de Kamel Laggoune Dans son livre Le Petit café de mon père, Kaddour M'hamsadji retrace le portait de sa ville natale. Samedi 28 mai, à partir de 14h, l´écrivain Kaddour M´hamsadji a animé une rencontre avec les fidèles «des samedis littéraires» autour de son nouvel ouvrage Le Petit café de mon père, récits au passé, édité par l´Office des publications universitaires (OPU). Dans un cadre convivial organisé avec tact et professionnalisme par M.Kamel Laggoune et son équipe, l´auteur, après de brèves indications sur ce qui l´a amené à écrire ces «récits au passé», explique que ce sont des souvenirs de jeunesse (enfance, vie familiale, éducation, vie sociale, jeux, école, sport, scoutisme, éveil au nationalisme, de Sour El Ghozlane, à Boufarik, à Alger) à une époque où le système colonial a oeuvré sous le régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s´agit d´une oeuvre émouvante et réaliste que découvriront les jeunes et qui rappellera beaucoup de choses aux anciens. Dans son livre Le Petit café de mon père, Kaddour M´hamsadji retrace le portait de sa ville natale comme on le ferait d´une personne, d´une mère que l´on aime et raconte la population de Sour El Ghozlane. C´est l´expérience d´une vie. «Elle ressemble, nous confie Kaddour M´hamsadji, certainement à d´autres vies dans les régions de notre pays, à la même époque, époque que j´ai vécue totalement avec mes camarades de Sour El Ghozlane.» De nombreuses questions ont été posées à l´auteur sur sa formation, sur ses amis, sur ses écrits et d´autres questions sur la première Union des écrivains algériens (28 octobre 1963) dont il a été membre fondateur et membre du comité exécutif dont Mammeri Mouloud a été président, Jean Sénac, secrétaire général, et lui-même secrétaire général-adjoint. M.Kaddour M´hamsadji, des projets? À cette question, il sourit et déclare: «Il y en a toujours et d´abord, rédiger le troisième tome d´El Qaçba, zemân, incha Allah.»