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Karim Djoudi s'explique
PAIX SOCIALE ET CREDIT À LA CONSOMMATION
Publié dans L'Expression le 07 - 06 - 2011

Le crédit à la consommation ne doit pas mettre les ménages dans une situation de surendettement
Les régimes indemnitaires ont coûté 1600 milliards de dinars de dépenses à prendre en charge en intégrant les rappels.
Quel est le coût des subventions de divers produits? Le ministre des Finances explique que pour le blé tendre et dur et le lait en poudre, le montant des subventions est de 277 milliards de dinars. «Nous avons augmenté de 170 milliards de dinars cette enveloppe car les prix à l´international flambent», dit-il dans une intervention à la radio.
Le problème est aussi de trouver sur le marché international la production dont notre marché à besoin du fait de la réticence des producteurs à vendre au regard des difficultés qu´ils rencontrent pour assurer leur production, selon le ministre.
La loi de finances, estime-t-il, a pour objet de prendre en charge les mesures prises par le Conseil des ministres. Les subventions concernent le lait, le blé, les légumes secs, l´huile et le sucre. Djoudi explique que 400 milliards de dinars sont destinés à couvrir les dépenses liées au régime indemnitaire.
En 2010, le Fonds de régulation de recettes est passé de 4300 à 4800 milliards de DA, soit plus de 40% du PIB. «Compte tenu de notre fiscalité hors hydrocarbures, qui est d´une croissance moyenne de 20% par an, nous considérons, avec notre capacité d´absorption, que nous devrions avoir une couverture sans recourir au Fonds de régulation des recettes», dit-il.
S´agissant du crédit à la consommation, il ne doit pas mettre les ménages dans une situation de surendettement et ce crédit doit avoir un effet économique.
Pour cela, il doit bénéficier à la production nationale seule ou en partenariat. «Or, nous savons que ce crédit s´orientait antérieurement à 90% sur le crédit véhicule. Entre-temps nous avons introduit des taxes sur le véhicule et nous avons vu le producteur automobile de haute gamme s´installer en Algérie», ajoute-t-il.
A propos du fonctionnement archaïque de nos banques accusées de frilosité en matière de financement de crédits et de bureaucratie, il dira que «la banque est une entité commerciale qui obéit à des règles prudentielles. Il est évident que la banque ne peut pas utiliser l´argent des épargnants pour pouvoir s´engager sur des projets sur lesquels il y a une quelconque incertitude. Il faut qu´il y ait la nécessité d´avoir en face des projets viables lui permettant de récupérer son argent. Le deuxième élément est que si la banque a actuellement de l´argent c´est parce qu´elle a bénéficié d´un contexte particulier, à savoir l´amélioration des avoirs extérieurs de l´Algérie boostés par l´augmentation des prix des hydrocarbures, traduits par la disponibilité de la liquidité qui est un produit à très court terme, pouvant disparaître à tout moment si le marché devait s´inverser», a-t-il ajouté.
«Il est donc évident que le rythme auquel le sens de la liquidité s´opère ne peut pas être absorbé par le marché national. Le gouvernement a demandé à la Banque centrale de prendre en considération son souhait que la prise de garantie se limite au seul projet et qu´il n´y ait pas de multitudes d´entreprises de garanties. Comme il a souhaité partager le risque avec des opérateurs économiques en permettant au Fonds national d´investissement de participer à hauteur de 34% dans des projets d´investissements dans le capital de sociétés mixtes - privé -public mais aussi en créant des fonds d´investissements régionaux qui, eux, vont booster le capital des petites entreprises». Quant au problème de liquidités, il concerne directement Algérie Poste et la Banque d´Algérie.
«En ce qui nous concerne, nous avons créé un comité et fait un certain nombre de propositions en matière d´amélioration de la liquidité dans les bureaux de poste qui sont retenus par les deux parties, en l´occurrence Algérie Poste et la Banque centrale d´Algérie et commencent à être mises en oeuvre», a-t-il indiqué. A propos des billets de 2000 DA, il a parlé de paramétrage des instruments de contrôle et des distributeurs automatiques. A propos des réserves de change placés aux Etats-Unis, le ministre a préféré parler de principes de gestion d´actifs qui reposent sur deux éléments fondamentaux qui sont le rendement et le risque. «Plus vous prenez de risques, plus vous avez de rendement et vice versa», affirme-t-il.
Pour le placement des réserves de change, il faut limiter les risques de perte en capital ce qui veut dire avoir moins de rendement. Pour cela, l´investissement se fait dans des actifs publics et non privés. «Je laisse le soin à la Banque centrale d´Algérie de dire le niveau des rémunérations sur les actifs, qui se situe en tout cas au-delà de 0%. Nous avons initié des démarches avec des partenaires pour pouvoir réfléchir à l´avenir à une gestion plus active de nos réserves de change.
Actuellement, on est dans un contexte international d´incertitude très grande que ce soit sur les actifs financiers ou les obligations, actions et produits dérivés ou que ce soit sur les actifs physiques. La Banque centrale d´Algérie, qui est le gestionnaire de ces réserves de change, a une logique de gestion de sécurisation de ses actifs en allant sur des actifs sûrs pour protéger le capital et le patrimoine extérieur», souligne-t-il. Le ministre s´est aussi exprimé sur la dépense globale pour le soutien à l´entreprise.
«On a à la fois traité les entreprises publiques sous l´angle de l´assainissement des entreprises en mettant une enveloppe de l´ordre de 500 millions de dinars», a-t-il expliqué. Le ministre nuance ses propos: «On a 200 millions de dinars qui sont utilisés pour le rachat de la dette de Sonelgaz auprès de la Banque nationale d´Algérie à quoi s´ajoutent les crédits d´aide à l´investissement et le gel des découverts des entreprises publiques», dit-il. «Parallèlement, nous avons le rééchelonnement de la dette des PME», a-t-il ajouté. Le ministre a aussi abordé le coût des augmentations des salaires.
Les régimes indemnitaires ont coûté 1600 milliards de dinars de dépenses à prendre en charge en intégrant les rappels. «Au titre de l´exercice 2010-2011, nous avons globalement payé 850 milliards de dinars. En matière de provisions pour la fin d´exercice, à peu près 150 milliards de dinars. Il reste la différence qui devrait tourner autour de 300 milliards pour l´exercice 2012», a-t-il conclu.


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