Dure, dure sera l'attente La proclamation des résultats aura probablement lieu la première semaine de juillet. L´organisation des épreuves du baccalauréat de cette année est jugée bonne par tout le monde. Hormis quelques petits désagréments relevés ici et là, on ne signale pas d´incidents majeurs lors des quatre journées des épreuves. Tirant les enseignements des années précédentes, les organisateurs, à leur tête le ministère de l´Education nationale, ont pris toutes les mesures nécessaires pour assurer le bon déroulement des examens à travers tout le territoire national et permettre aux 500.000 candidats, inscrits pour cette année, d´entamer dans de meilleures conditions les épreuves, même en matière de sécurité où élèves et parents sont unanimes en considérant que les centres d´examen sont désormais plus sécurisés. Du point de vue accueil, bonbons et bouteilles d´eau minérale et des repas froids, parfois, ont été distribués aux candidats. Toutes les conditions semblent avoir été réunies pour faciliter, au grand maximum, la tâche à ces derniers. D´une manière générale, les élèves s´estiment satisfaits à l´issue de ces quatre jours d´examen et jugent abordables les sujets qui leur ont été proposés. Il n´y a que les candidats de la filière sciences qui se sont plaints, en estimant que l´épreuve de mathématiques était difficile à résoudre. C´est aussi l´avis de l´Association nationale des parents d´élèves, qui a trouvé le thème assez difficile. Réagissant, au nom de cette instance, Ahmed Khaled, tout en insistant sur la bonne organisation ayant entouré le déroulement des épreuves du Bac, a relevé cependant, quelques anomalies qui, indique-t-il, ont perturbé de nombreux postulants. Selon lui, «l´excès de surveillance a, quelque peu gêné les candidats et les a parfois déconcentrés». Le représentant de l´Anpe juge excessif le nombre de surveillants chargés d´encadrer les candidats. «Six surveillants, c´est beaucoup pour surveiller 25 élèves. En discutant, à voix haute, entre eux, ils deviennent carrément gênants», souligne-t-il. L´autre problème soulevé par M. Ahmed Khaled a trait, lui, aux retards. Malgré toutes les précautions qu´ils ont prises, des dizaines de candidats n´ont pu arriver à l´heure aux classes d´examen et certains ont été même empêchés d´entrer. «Pourquoi empêche-t-on un élève qui arrive cinq ou dix minutes en retard de concourir? Cela le pénalise lourdement, car il est automatiquement éliminé», s´indigne-t-il. Certains retardataires ont été autorisés à rejoindre leurs classes d´examen, mais beaucoup n´ont pas eu cette chance. De nombreux cas ont, poursuit notre interlocuteur, été signalés à Alger, Béjaïa, Tizi Ouzou, Sétif, Constantine et Oran. Il reste que notre interlocuteur est confiant. Pour lui, les candidats au baccalauréat de cette année ont autant de chances de réussir que ceux de l´année dernière où l´on a enregistré plus de 70% de réussite. Il n´y a pas eu de grèves et les candidats se sont, dans l´ensemble, bien préparés. La proclamation des résultats, ajoute notre interlocuteur, c´est probablement pour la première semaine de juillet. Selon lui, «les résultats doivent être affichés à la même heure au niveau national afin de prévenir les fuites et nous prémunir des désagréments de l´année dernière».