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Requiem pour l'Ecole polytechnique
AGONIE SILENCIEUSE DE LA FORMATION D'INGENIEUR
Publié dans L'Expression le 07 - 07 - 2011

Il est étrange, voire paradoxal de constater avec tristesse que les grands chantiers du futur ne rentrent pas dans le cadre des préoccupations des partis politiques représentés à l'assemblée. Je veux parler d'une nouvelle vision de l'avenir énergétique et du système éducatif. Nous avons l'impression qu'ils sont englués dans un tempo décidé par le gouvernement, ce qui fait qu'ils semblent courir après le quotidien du gouvernement au lieu de prendre une longueur d'avance. Quand nos députés interrogent les ministres c'est pour des questions de second ordre: une école, par ici, un bus par là, une université au nom de l'équilibre régional, peu importe ce qu'on y enseigne, une ligne électrique voire un branchement de gaz. Ce sont ces députés toutes tendances confondues qui ont en main le destin du pays!!! Ce que nous voyons quand on parle de l'université à part les grèves, c'est alors un catalogue laudateur des réalisations et de l'effort consenti par l'Etat pour construire des amphithéâtres, salles de classe, laboratoires, et cités universitaires, on se plaît à faire des comparaisons entre «avant» et maintenant. Les gouvernements successifs ont donc fait un effort louable, de consacrer une partie de la rente à l'éducation. Sur l'aspect qualitatif c'est autre chose!! Pourquoi l'Université ne compte-t-elle pas dans le développement du pays? Pourquoi est-elle parfois traversée par des éruptions intempestives concernant seulement les conditions sociales de l'enseignant? Pourquoi la communauté universitaire a une image négative dans l'échelle des valeurs, et n'est jamais citée à l'honneur? Pourquoi quand des professeurs d'université, qui ont font le grand djihad, celui de l'enseignement, ne sont pas consultés sur le destin du pays? Et enfin, que vaut le produit de l'Université? Faut-il s'étonner alors, que l'Ecole ne fait plus rêver? Que les parents essaient de choisir pour leurs enfants le parcours le plus lucratif, en inscrivant leurs enfants dans des clubs de foot pour minimes, juniors... au lieu de chercher le meilleur instituteur pour des cours de soutien... (1)
Ainsi, pour cette année et dans le sillage de la fête de l'Indépendance qui s'est passée dans l'indifférence totale, cette fin d'année est l'occasion de faire justement le bilan de ce que nous avons fait dans l'année. Curieusement, les pouvoirs publics sont pris d'une amnésie et tout se passe comme s'il ne s'est rien passé. Exit par exemple, les trois mois de grève qui ont lourdement compromis l'année. Il est vrai que les enseignants sont harassés par des administrations qui agitent comme mode de dialogue la carotte et le bâton fidélisent certains, menacent d'autres. Au total, elles font fi de l'acte pédagogique pourvu que les PV de délibération soient prêts, peu importe si les étudiants ont été correctement encadrés, si tous les TP ont été réalisés, bref ce qui compte, c'est que tout soit fini, c'est d'ailleurs, le seul message que la tutelle veut entendre: «Tout va bien, monsieur le marquis». A quand une administration universitaire à la disposition de la communauté universitaire et non l'inverse? A quand une administration qui ne s'immisce pas souvent dans le pédagogique? En un mot, à quand une éthique à l'Université? La charte de l'éthique si elle était appliquée apportera, à n'en point douter, une bouffée d'oxygène à l'Université et les différents acteurs et même la société reprendront confiance en elle. Résultat des courses, il n'y a pas de pédagogie, il n'y a pas d'espace de discussion, tout se passe de façon administrative, le chef d'établissement répercutant les instructions de la tutelle, cette dernière ayant la science infuse ne discute pas. La seule chose qui la déstabilise, ce sont les grèves des étudiants et là encore, elle mobilise, joue sur le temps, les divisions... L'exemple le plus frappant est celui de la formation d'ingénieur à Bac+5, classée après celle d'un master. Il a été promis que des experts internationaux allaient juger de la pertinence de la formation de l'ingénieur qui existe depuis un demi-siècle, et la comparer à la «norme» représentée par le LMD qui vient de naître et qui se déroule dans des conditions catastrophiques de l'avis même des enseignants!!
Pour un système éducatif en phase avec la marche du monde
Du point de vue quantitatif, le compte y est, mais pour l'aspect qualitatif, nous allons partir de très loin pour mettre en place une école qui ne fait pas dans l'exclusion, qui apprenne à l'élève avant la sixième à lire, écrire et compter dans un environnement de plus en plus formaté par les médias, l'Internet et l'ordinateur. Le docteur Ahmed Bensaâda, enseignant à Montréal écrit à ce sujet: «Au lieu de se noyer dans de faux problèmes de tabliers et de leurs couleurs, il est impératif de régler les rythmes scolaires et de fixer le nombre annuel de jours de classe effectifs pour qu'ils soient conformes aux standards internationaux. En outre, l'approche par compétence ne doit pas consister en de vains mots. Au contraire, elle nécessite une formation adéquate, rapide du corps enseignant, l'élaboration de manuel scolaire de qualité et des guides pédagogiques en adéquation avec la réforme. Le ministère de l'Education doit mettre les bouchées doubles et s'atteler à l'introduction des TIC dans toutes les écoles de la République. Cette technologie ne doit pas uniquement servir dans les cours d'informatique mais s'introduire dans toutes les matières du cursus scolaire» (2)
Il faut réhabiliter la discipline des mathématiques, des mathématiques techniques. Les lycées techniques ont pratiquement disparu. A titre d'information l'Algérie boude les Olympiades de mathématiques, la dernière a été un cuisant échec (104/104) Dans le même ordre,du fait de la débâcle lors des Olympiades de mathématiques à Brême où «l'Algérie a réussi à arracher la dernière place», le professeur de mathématiques Bebbouchi professeur à l'Usthb déclare que «nous n'avons pas d'athlètes en mathématiques», il déclare avec beaucoup d'amertume le chaos du système éducatif et des enseignants, nous l'écoutons: «Le système éducatif est un tout du préscolaire au supérieur et à la recherche...il est vain d'imaginer gérer un morceau en faisant abstraction des autres. Si tout le monde met la main à la pâte, on peut espérer des performances mais le prix à payer est lourd et la formation des formateurs est une chose trop délicate pour la mettre entre des mains inexpérimentées...ou étrangères. Nous devons construire nous-mêmes notre propre didactique, pilotée par nos propres didacticiens et revoir profondément la place de l'enseignant dans la société algérienne en lui redonnant ses lettres de noblesse». (3)
Dans le même ordre, qui empêche l'Algérie de mettre en place un plan Marshall de l'informatique dans les écoles à l'instar du Brésil, de la Turquie avec un programme adapté et l'achat de millions de laptops basiques à 50$ que l'on pourrait même «monter en Algérie» et créer ce faisant, de la richesse.
La formation d'ingénieur
Il est curieux de constater qu'elle a disparu en Algérie dans son sens universel, remplacée par un ersatz appelé LMD. Au vu des défis du pays, il nous semble important de réhabiliter la formation d'ingénieurs dans des universités ou écoles. Former un ingénieur ne fait pas appel aux mêmes compétences, rythme de travail et finalité qu'un Master. Il faut savoir que le développement technologique repose principalement sur la formation d'ingénieurs. A ce titre, un pays comme la France dispose de plus de 600.000 ingénieurs, soit 1% de sa population! C'est globalement le ratio dans les pays technologiquement avancés. En Chine, il y a plus de 15 millions d'ingénieurs en activité. En Algérie, il y aurait moins de 100.000 ingénieurs soit moins de 0,3%. La bataille de la connaissance représente un enjeu stratégique national.
En guise de plaidoyer pour son maintien en Algérie, nous donnons quelques caractéristiques de ce que doit être l'ingénieur. L'ingénieur est celui-là même à qui revient la tâche de résoudre des problèmes de nature technologique, concrets et souvent complexes, liés à la conception, à la réalisation et à la mise en oeuvre de produits, de systèmes ou de services. Un ingénieur doit être capable de prendre des risques, contrôler, diriger, inventer, innover, prévoir, décider, agir et créer de l'activité. Somme toute, par-delà les aptitudes scientifiques nécessaires, il possède aussi des compétences technologiques, financières, commerciales/achat, logistiques, managériales, juridiques et sociales. Respectueux des valeurs d'éthique, l'ingénieur doit développer son sens de la créativité au service de l'innovation, d'où l'importance accordée à la recherche et aux approches transversales.» (4)
Le LMD et les Ecoles d'ingénieurs
«En France, l'instauration du LMD (licence-master-doctorat), pour harmoniser au niveau européen tous les diplômes, n'a pas bouleversé l'organisation des écoles d'ingénieurs. Le diplôme validé (bac+5) correspond, en effet, au niveau master de la nouvelle architecture universitaire et s'apparente donc à un nouveau tremplin vers une poursuite d'études supérieures (doctorat). Dans les pays anglo-saxons, les facultés intellectuelles sont importantes, mais ne sont pas tout. La personnalité, la coopération, les centres d'intérêt et les expériences personnelles qui contribuent à former le caractère sont tout aussi importants. Les Grandes Ecoles se distinguent, on le sait, par un processus d'admission très sélectif, des programmes de qualité, des liens étroits et de longue date avec l'industrie, une capacité à s'adapter et à collaborer, des établissements de petite taille: 300-1000 étudiants, regroupés avec d'autres. Enfin, il est permis une autonomie de chaque Grande Ecole dans le développement et l'adaptation de son propre programme.» (5)
Les écoles d'ingénieurs continuent à promouvoir le titre d'ingénieur diplômé, très reconnu en France et valant déjà le grade de master. En effet, tout diplôme d'ingénieur habilité par la CTI (commission des titres d'ingénieur) donne automatiquement droit au grade de master (décret du 30 août 1999, n°99-747). Les grandes écoles membres de la CGE (Conférence des grandes écoles) continuent à délivrer leurs propres diplômes, notamment les MS (mastères spécialisés). Ces labels enseignent une spécialisation en deux semestres au minimum, suite à l'obtention du diplôme de l'école. Attention, ces mastères ne doivent pas être confondus avec le diplôme national de master (DNM). L'adaptation des ecoles d'ingénieurs est aisée pour les formations post-Bac sur cinq ans. Les Cpge, qui préparent en deux ans après le Bac aux concours des grandes écoles, ne s'insèrent pas a priori, dans le schéma LMD. Néanmoins, elles font figure d'intouchables, car elles forment plus de la moitié des futurs élèves des écoles d'ingénieurs... Un décret devrait valider l'idée de la délivrance systématique d'une attestation descriptive du cursus suivi pour tout élève de prépa (avec le détail des connaissances et aptitudes acquises et une valeur en crédits européens). Les Ecoles d'ingénieurs se situent quelque peu en marge de ce grand chantier. Si la loi leur confère automatiquement le fameux grade de master, l'organisation des études, dans les écoles, ne fait l'objet d'aucune réforme en vue de les articuler dans la perspective LMD. Une attitude compréhensible dans la mesure où le diplôme d'ingénieur, assis sur une réputation justifiée, n'a, a priori, pas besoin d'être modifié, cadre européen ou pas. On imagine mal, en effet, le sens qu'aurait une Licence propre à l'école dans un parcours qui ne prend toute sa valeur qu'au bout de 5 ans... (6)
C'est ce qu'écrit d'ailleurs, le professeur Claude allègre ancien ministre de l'éducation. «Une série de tests de compétences épars, additionnés, juxtaposés, ne constitue ni une formation cohérente et encore moins une éducation.» (7)
En clair, ce ne sont pas des unités de valeur Ects acquises d'une façon aléatoire, qui feront que la formation de l'étudiant en cycle ingénieur est solide.
Comment se présente la situation en Algérie?
Un constat indirect: moins de cent exportateurs pour plus de 20 000 importateurs, voilà à quoi se résume actuellement, notre savoir-faire! Cela veut dire que l'Algérie vit sous perfusion pétrolière. Si on met un vrai plan en marche pour la stratégie industrielle, il nous faut 100.000 ingénieurs et techniciens pour les vingt prochaines années! Les pouvoirs publics ne perçoivent pas suffisamment les dangers d ́un pays sans élite autochtone. Pour cela, il n y a pas de miracles, il faut remettre tout à plat et aller vers une refondation de notre système éducatif dans son ensemble. L ́avenir du pays est dans son élite, il n ́est pas dans son pétrole ou son gaz qui ne peuvent servir et ne doivent servir que de moyens pour asseoir une création de richesse qui sera de plus en plus celle de l ́intelligence. Pour cela, nous devons recruter et garder les meilleurs à l ́université. Le monde change vite et se complexifie... A nous de nous préparer pour être prêts. Seules une formation supérieure de qualité et une recherche nous permettront d ́avoir une chance d ́exister dans le nouveau monde qui se dessine.
Il faut rendre justice à l'Ecole nationale polytechnique d'avoir été la matrice de la technologie. L'Ecole nationale polytechnique a produit plus de 10.000 ingénieurs dans 10 spécialités de l'ingénieur, 1000 thèses de doctorat et de magister, formé 200 ingénieurs par an pétillants. L'acharnement, contre l'Ecole nationale polytechnique est incompréhensible; au lieu de multiplier les Ecoles polytechniques, on démolit méthodiquement, l'une des dernières défenses immunitaires du pays sous le regard d'enseignants tétanisés qui voient la sédimentation d'un demi-siècle partir par pans entiers sous prétexte de refonte, de réaménagements. Bref, la curée! alors que l'Ecole ne veut pas mourir!! Pourtant, Il serait plus sage de donner naissance avant tout, par notre génie propre, à d'autres ecoles polytechniques en profitant de ce qui existe, en ne cassant pas ce qui fonctionne- démolition du tronc commun, interdiction d'inscrire en doctorat, à moins d'accepter le joug du LMD- Le témoignage est unanime: l'Ecole a fait ses preuves, et peut encore s'améliorer si des moyens étaient disponibles. Pourquoi alors, sacrifier ce qui marche, à l'instar de la destruction du savoir-faire de l'Ecole polytechnique au lieu de créer à côté. Vouloir à tout prix partir de zéro - à partir du LMD- me paraît non seulement inefficace mais surtout dangereux ce qui risque de détricoter ce qui reste de cohérent dans le pays.
1. alterinfo.net/A-Quoi-sert-l'université-Que-peut-elle-si-on-lui-fait-confiance_a51269.html
2. A. Bensaâda: La participation aux OIM ne s'improvise pas. News Week 15-21 10 2009;
3. R. Bebbouchi: Nous n'avons pas d'athlètes en mathématiques. News Week 15 10 2009
4. C.E. Chitour L'université du XXIe siècle L'Expression 10 Mars 2011
5. letudiant.fr/etudes/ecole-ingenieur/les-ecoles-d-ingenieurs_3/ecoles-ingenieurs_lmd.html
6.http://www.ensiacet.fr/Web_A7/ENSIA7_FR/FORMATION/LMD/lmd.shtml
7. Claude Allègre: Extrait du journal Le Monde - 15 Décembre 1998


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