«La publicité, c'est la gloire du riche; la gloire, c'est la publicité du pauvre.» Auguste Detoeuf Le programme du Ramadhan se poursuit avec le même rythme dans la programmation des productions. Au moment où certains sitcoms attendent d'être diffusés Djemaï Family continue de décevoir ses fans et surtout la direction de l'Entv, qui s'est sentie arnaquée sur la marchandise. Transformé de sitcom à feuilleton à rebondissement, le producteur Sid Ahmed Gnaoui a préféré opter pour la publicité que pour l'histoire et le divertissement. Juste sur cet épisode, le producteur de Djemaï Family aurait ramassé un gros paquet dans le «marchandisage». Une technique réputée dans la publicité pour mettre en valeur un produit de qualité. SD box a justement usé du succès précédent de la série pour obtenir facilement des espaces publicitaires. Le non-succès de cette nouvelle série risque de décevoir les annonceurs. Non content du budget alloué par la télévision, il aurait décidé de jouer lui-même au prospecteur de publicité. Le producteur de Djemaï Family utilise l'espace de la Télévision nationale pour se faire de l'argent sur le dos de l'entreprise publique de télévision. Ces marques devraient payer la télévision en tant que producteur et non pas l'exécutant du programme. Mais au-delà du volet commercial, sur le plan technique c'est une grande arnaque. La majorité des scènes du véhicule ont été tournées en studio sur fond vert. L'épisode 2 a pris dix minutes sur la route alors qu'il pouvait prendre beaucoup moins s'il y avait un bon scénario. Il faut dire que la technique de l'incruste a fait sensation chez certains producteurs durant ce Ramadhan. Le plus flagrant et surtout le plus médiocre, ce sont les programmes présentés par l'agence Premium. D'ailleurs, on se demande comment une seule agence a pu décrocher trois programmes en un seul mois. Un programme gastronomique avec Hakim Zeloum, qui dure à peine 5 mn, un programme pour la prévention routière avec Nassim Sidi Saïd et enfin le programme qui passe en prime time: Houa ou houa avec Hamid Achouri et Bouakaz. Une série d'une grande nullité, qui démontre que le producteur n'a de respect ni pour le téléspectateur ni pour la direction de la production qui lui a fait confiance. Premium production a choisi la facilité pour gagner gros. Il a tourné dans un garage, sur fond vert sans textes, comptant seulement sur l'improvisation des deux comédiens en panne d'idées. Il a choisi le pire duo des comiques algériens, puisque la paire Achouri et Bouakaz n'ont jamais marché ensemble. Les véritables duos sont Souilah et Hadj Lakhdar ou encore Souilah et Bouakaz. Dans un duo comique, l'un lance la vanne et l'autre donne la réplique. ici personne n'a réussi à donner la réplique encore moins à faire une vanne. Et dire que malgré la médiocrité de ses produits, Premium a pu obtenir des sponsors. Ainsi, la puissante entreprise publique Algérie Télécom doit se contenter du pire produit de l'Entv: Houa oua houa.