ce salon verra la participation des éditeurs étrangers, à côté de leurs homologues algériens. C'est désormais une tradition : le Salon international du livre d'Alger se tiendra au siège de la Safex, Pins-Maritimes, du 18 au 28 septembre. Et c'est une information qui a de quoi réjouir les amateurs du livre, qui ont été sevrés pendant longtemps de belles lectures. Par ailleures, le communiqué publié par le comité d'organisation ne fait pas part de divergences entre les différentes parties qui le composent, comme cela avait été le cas pour le Salon national du livre qui a eu lieu à la Bibliothèque nationale en pleine canicule du mois de juillet. Le différend portait sur le versement de 50% des recettes aux sinistrés du séisme du 21 mai dernier. Il semble que ce différend ait été aplani, en tout cas, le communiqué n'en fait pas état. Le 8e Salon international du livre verra donc la participation des éditeurs étrangers à côté de leurs homologues algériens. Les grandes maisons d'édition francophones ont maintenant pris le pli d'honorer de leur présence cette grande messe du livre qui se tient chaque année à Alger et qui renoue les Algériens avec la lecture. Les maisons d'édition arabes seront également de la partie. Et rien ne permet de mieux mesurer l'attachement des Algériens à cette double culture que le Salon du livre. A cheval entre deux civilisations, arabe et européenne, l'Algérie est l'un des rares pays à pouvoir s'offrir le luxe de posséder à merveille les langues d'El Moutanabi et de Molière et de passer de l'une à l'autre avec aisance. Reste le problème du coût des livres proposés. Là bien entendu, un gros effort reste à faire pour proposer des ouvrages à des prix abordables et des solutions doivent être apportées. Si un soutien ou des subventions directes ne peuvent pas être accordés, qu'au moins certaines taxes, qu'elles soient douanières ou fiscales, soient levées. En conclusion, on peut dire qu'un tel événement culturel n'aurait pas pu être organisé avec cette régularité si des efforts particuliers n'avaient pas été consentis par l'éditeur public Anep, qui joue, dans ce cadre, un rôle de locomotive, grâce à son équipe de cadres compétents, notamment son directeur général, M.Abdel-kader Khomri, qui a réussi à remettre sur les rails les différentes entreprises qui constituent le groupe public de presse.