Les villes côtières ne sont pas près de voir cesser le ballet des estivants. L'été ne nons quittera pas de «sitôt», il lui reste une bonne semaine pour tirer sa révérence. Les plages ne désemplissent pas! Ce n'est certes pas le grand rush des journées caniculaires de juillet, précédant le mois du Ramadhan, mais il n'en demeure pas moins que les amoureux de la Grande bleue, étant privés de plage en plein milieu de l'été, essayent de «se rattraper» en y allant plus assidûment en ces derniers jours de chaleur. Ainsi, la presse n'a de cesse de rapporter une fréquentation élevée des plages le long des 1200 km de côtes algériennes qui embrassent une bonne partie de la rive Sud de la «Mare Nostrum». Même durant le Ramadhan, des familles, originaires notamment des régions du Sud, ont choisi les côtes du pays pour passer le mois sacré loin des chaleurs torrides qui sévissent dans leurs régions respectives. Il est à remarquer que le mois de septembre n'a pas découragé les estivants envahissant les plages, notamment durant ces derniers week-ends de l'été. Ce sont des centaines de familles qui ont, ces dernières jours, occupé nos belles plages. Les parkings, tant convoités en période des grand rush, affichaient quand même, et pour la plupart, presque complet. Cela montre l'engouement de ces familles du Sud à fuir les derniers pics de chaleur pour faire une dernière trempette impossible les jours de jeûne. Hélas! un «mais» désobligeant et fort regrettable accompagne toujours ces derniers barouds de l'été. Il s'agit du mouvement des véhicules qui s'est fortement amplifié en épousant un temps le tracé sinueux des routes arrachées à la montagne et qui s'étirent le long des splendides corniches qui agrémentent les paysages de Jijel ou de Bejaïa entre autres. Ce qui n'a pas été sans danger comme l'attestent les communiqués dans la presse. Ainsi, ce sont 144 personnes qui ont trouvé la mort dans 3163 accidents de la circulation entre le 21 juin et le 31 août et ce malgré les efforts immenses déployés par la Direction générale de la sûreté nationale (Dgsn) dans son «Plan Azur». Ce programme a été animé notamment par une caravane de sensibilisation et de proximité au profit des usagers de la route. Pour mener à bien l'application de ce plan, la Dgsn avait mis en place 55 postes de surveillance et de sécurité des plages. A cet effet, cette institution a dégagé quelque 900 agents, tous rompus aux techniques d'intervention et de secourisme en cas de danger, ainssi que de la communication. Il faut dire que 40.000 agents de la sécurité, (spécifiquement) bien équipés, ont été répartis à travers les 14 wilayas côtières pour assurer l'ordre et la sécurité des estivants.