L'artiste-peintre et ancien président de l'association culturelle Soummam de l'ex-capitale des Hammadites, M.Smaïl Oulebsir, a été enterré avant-hier après- midi au cimetière familial du douar Ath l'Hadj (Allaghane), dans la commune Tazmalt, en présence de milliers de personnes venus de partout et en présence des amis, proches et famille. L'ancien président de l'association Soummam de la capitale des Hamamdites est décédé, au milieu de la semaine passé et dans un hôpital parisien, des suites d'une longue maladie, un cancer des poumons qui l'a rongé pendant des mois. Originaire de Ath M'likech (Tazmalt), Da Smaïl Oulesbir a passé son enfance dans la ville de Béjaïa, au quartier populaire, «Saïd Bellil», plus connu sous l'appellation «cité Lacifa» sur les hauteurs de la ville entre le quartier Taassast et Houmma Oubazine. Il a exercé en tant que professeur d'anglais au lycée Ihaddaden. Dynamique, clairvoyant, l'infatigable artiste-peintre était l'un des animateurs émérites de l'association culturelle Soummam. «Les poésiades de Béjaïa» fut l'une de ses nombreuses initiatives qui ont marqué l'activité culturelle et artistique dans la capitale des Hammadites. Elles finiront par connaître un fléchissement dans leur organisation pour disparaître par la suite après son départ de l'association et son installation en France après les 5es «poésiades» tenues en 1993 et organisées en partenariat avec l'hebdomadaire Ruptures où officiait Tahar Djaout. Même installé en France, le regretté Smaïl n'a jamais arrêté de réfléechir: comment redynamiser l'activité culturelle en dehors du cercle officiel? Il fut d'ailleurs l'un des artisans de la 1re édition du Festival de Djoua. Un festival qui avait connu la participation d'artistes venus de plusieurs pays du monde dans la région. Repose en paix Da Smaïl, l'artiste talentueux, tes oeuvres, ton parcours et tes idées parleront de toi. «Un artiste ne meurt jamais!»