La tripartie a décidé de mettre sur pied un groupe de travail mandaté pour évaluer les incidences de la suppression de l'article 87 bis du Code du travail, a-t-on indiqué vendredi dans un communiqué sanctionnant la rencontre de la tripartite (gouvernement-syndicat-patronat). Ce groupe de travail, poursuit le communiqué, est également mandaté pour « préparer la prise en charge de cette question dans la prochaine révision du Code de travail ». L'abrogation de l'article 87 bis relatif au mode de calcul du salaire minimum garanti (Snmg), aurait, selon la même source, des conséquences sur les entreprises économiques qui « ne pourraient pas faire face actuellement à son abrogation ». La tripartite a motivé, en outre, sa décision par son soucis « d'éviter toute mesure de nature à aggraver l'ampleur du déficit budgétaire ». C'est dans ce cadre que le communiqué a mis en avant l'état des finances publiques « marquées par une importante résurgence du déficit budgétaire du fait de la politique salariale de l'Etat, de l'importance des transferts sociaux ainsi que par le volume des investissements publics ». L'abrogation de l'article 87 bis a été l'une des pistes suggérées par l'Union générale de travailleurs algériens (UGTA) au gouvernement et au patronat pour améliorer le pouvoir d'achat des travailleur.