L'heureux gagnant, Me Belaroussi Abdelouahid Ifri venait de clore une série d'événements qui devraient inspirer bien des entreprises dans notre pays. Maghnia, cette ville située à l'extrême ouest du pays, a vécu une fin de semaine peu ordinaire. Et pour cause! Des invités inhabituels lui rendaient visite mais pas avec les mains vides. Un de ses fils, le plus chanceux allait recevoir ce jour-là le premier prix du Grand Jeu Ifri Ramadhan 2011. Les responsables du Groupe Ifri, le producteur d'eau minérale, ont rendu visite au lauréat du 4e tirage pour lui remettre son dû, qui n'est autre qu'une voiture de la prestigieuse marque Golf série 6. Une quatrième du genre qui est revenue à un jeune avocat membre du bâtonnat de la wilaya de Tlemcen, Me Belaroussi Abdelouahid. La cérémonie de remise des clés a eu lieu dans l'après-midi de mercredi dernier. La «mariée kabyle» a eu auparavant à effectuer un long et époustouflant périple qui l'a conduit de la capitale de la Soummam, Ifri-Aouzellaguen, dans la wilaya de Béjaïa jusqu'à la frontière marocaine. C'est la troisième Golf Série 06 qui atterrit dans la région de l'ouest du pays. Les deux premières furent gagnées par deux citoyens de Aïn Témouchent. Maghnia était donc en fête ce mercredi. L'événement était loin d'être banal puisque tous les ingrédients étaient réunis pour déclencher une grande bamboula à laquelle les enfants de Hadja Maghnia n'ont pas hésité à prendre part, de loin ou de près. «Tous les habitants de ma ville ont été informés de mon pain», a affirmé Belaroussi Abdelaouahid, cachant mal son émotion. Ce qui allait se vérifier juste après. A peine franchi les portes de la ville, un cortège, composé de plusieurs voitures, attendait la délégation du Groupe Ifri et bien évidemment le cadeau. Le camion, transportant la sulfureuse Golf, avait du mal à avancer dans un décor indescriptible. C'était la liesse populaire. Une première halte a été observée devant la théière de la ville, monument symbolisant une tradition ancestrale, l'art de l'infusion du thé. A ce niveau, la circulation, qui était déjà dense, est alors bloquée pendant prés d'une bonne trentaine de minutes. Des hallabas pressés d'acheminer leurs «provisions» vers l'autre rive des frontières, ont tout de même affiché une nette sagesse en cédant le passage à la «mariée». Une fiesta s'est déclenchée spontanément. Deux policiers pointaient à bords de leur véhicule sur les lieux. Sans rechigner, ils se sont mis à réguler la circulation. Puis le cortège redémarrait vers un autre repère de la ville. Tellement cher pour les habitants de Maghnia, ce rite a été respecté par la «mariée», qui se rendait vers sa nouvelle demeure. Une pause de bienvenue a été observée devant le tombeau de la sainte gardienne de la ville, Hadja Maghnia. Devant ce repère historique, les festifs ont immortalisé autant de souvenirs. Allaoua actionne son appareil à photo. Ahmed et Boukhelifa cadrent bien les vues avec leurs caméras. Le tout sous le regard bienveillant, parfois rouspétant mais souvent amusant, du responsable de la sécurité auprès du Groupe Ifri, Aïssa Boukhelifa. Ce dernier s'est démêlé avec un sans-faute pour débloquer la circulation à la vue du cadeau d'Ifri sillonnant la ville de Maghnia. Une autre halte sera observée au centre de la ville. Même scénario pour l'heureux gagnant afin de se targuer d'une renommée locale incontestable. Il l'est encore plus avec l'arrivée de sa Golf. C'est son frère qui prend les devants du cortège en direction du domicile familial. Un cortège qui sera quelques instants après accueilli avec des youyous stridents fusant des balcons. Alors qu'on s'attelait à descendre la voiture du camion, Amine Méziane, directeur de marketing et le directeur de la communication, M Bouattou, s'affairaient à préparer les documents qui seront signés à l'intérieur du domicile, en présence du bâtonnier de Tlemcen. Une cérémonie qui fut tout aussi émouvante que tous les moments qui l'ont précédée. Le moment fort arrive enfin. Abdelaouahid recevait les clefs de sa première voiture. «Cette voiture me servira tant dans l'exercice de ma profession d'avocat», a indiqué Belaroussi Abdelouahid ajoutant qu'«à son bord il prendra dès ce soir la route vers Ouargla pour plaider dans une affaire». La délégation partagera ensuite un repas traditionnel dans une ambiance empreinte de joie et gaîté et surtout d'émotion, que même les bambins de la famille Belaroussi avaient du mal à cacher. Ifri venait de clore une série d'événements qui n'ont de valeur que celle d'illustrer non seulement la crédibilité du jeu et par voie de conséquence celle de l'entreprise mais aussi sa capacité à faire des heureux dans un esprit de partage dont devraient s'inspirer bien des entreprises dans notre pays.