Après plusieurs années de délabrement, les structures extra-hospitalières du secteur sanitaire de Djelfa viennent de faire peau neuve. Il était temps! Cinq centres de santé viennent d'être réhabilités ou sont en cours de l'être. Celui de Aïn Chih vient d'être doté d'une maternité, ce qui permettra de désengorger l'hôpital de la ville. Des équipements modernes seront installés, tels les centrifugeuses, les spectrophotomètres, les électrocardiogrammes. Le renforcement du personnel d'encadrement est prévu. Toutefois, quelques difficultés ne pourront être résolues rapidement. Il s'agit des médecins spécialistes. En effet, cette catégorie de praticiens n'est guère attirée par la région et si certains d'entre eux envisagent de s'installer, c'est surtout en qualité des «cabinards» et dans le meilleur des cas, ce sera dans le cadre d'une convention avec l'hôpital. Quant à la disponibilité des médicaments, elle reste tributaire des budgets alloués pour chaque exercice. Comble de l'ironie, au moment où l'administration met les bouchées doubles pour améliorer la qualité des prestations fournies, le syndicat UGTA qui, il y a quelques mois, était bicéphale, avec deux sections syndicales (l'une dont la désignation était fortement contestée et l'autre dont le mandat arrivait à expiration le 12 juin 2001) est aujourd'hui quasi inexistant.