Les coopératives de céréales et autres légumineuses proposent des prix nettement avantageux par rapport à ceux pratiqués sur le marché parallèle. Face au risque de surenchère sur les prix des céréales et des légumes secs, Mustapha Benbada, ministre du Commerce, a invité les commerçants, grossistes et détaillants à sauter le maillon des spéculateurs et à s'adresser directement aux coopératives réparties sur l'ensemble du territoire national afin de maîtriser les prix de ces matières. A en croire le premier responsable du commerce, les coopératives de céréales et autres légumineuses proposent des prix nettement avantageux par rapport à ceux pratiqués sur le marché parallèle. Cet avantage de prix est de l'ordre de 40% a indiqué le ministre: ««Les directions du commerce au niveau national sensibilisent les grossistes à l'effet de s'approvisionner en céréales et légumes secs (notamment le blé dur et tendre, les haricots, les lentilles et les pois chiche) auprès des coopératives qui proposent des prix concurrentiels pouvant atteindre jusqu'à moins de 40% de leurs prix actuels sur le marché». Benbada a également écarté tout risque de pénurie pouvant pénaliser l'approvisionnement en ces matières de première nécessité faisant savoir en outre, que les stocks dont dispose l'Office algérien interprofessionnel des céréales (Oaic) étaient à même de couvrir la demande nationale. «Je rassure les consommateurs sur l'approvisionnement normal du marché en céréales et légumes secs notamment; ces matières sont disponibles», a-t-il insisté. Ce week-end et dans une déclaration à la presse en marge d'une cérémonie de remise de diplômes à des experts en exportation, le ministre a révélé la motivation de cette démarche et a souligné que si les commerçants s'approvisionnent auprès des coopératives de céréales et de légumes secs plutôt que dans le marché parallèle «les prix connaîtront une baisse». il a alors rappelé que les céréales et les légumes secs étaient largement disponibles sur le marché national, indiquant que les stocks nationaux de ces denrées stratégiques «permettent de répondre aux besoins du marché». Rebondissant sur le thème de l'exportation, le représentant du gouvernement n'a pas manqué, alors, de réaffirmer la volonté de l'Etat de promouvoir les exportations hors hydrocarbures à travers l'amélioration de mécanismes de soutien et d'encouragement aux exportateurs dans le cadre des programmes de formation réalisés à la faveur d'un partenariat international. Il a alors souligné que la formation, particulièrement celle qui vient de voir 23 consultants algériens suivre une session de training dans le cadre d'un programme international portant sur l'amélioration des capacités de production des pays arabes, visait à «former un potentiel national composé de cadres susceptibles de contribuer à l'accompagnement des entreprises exportatrices dans l'amélioration de leur compétitivité sur le marché international».