Le gouvernement malien a dénoncé vendredi «l'action terroriste» commise à Tombouctou (nord) au cours de laquelle trois touristes «européens» ont été enlevés et un quatrième tué, comme «une attaque perpétrée contre la sécurité et la stabilité» du pays. Il note dans un communiqué que cette action survient après l'enlèvement de deux Français à Hombori, également dans le nord, et «réaffirme sa détermination et son engagement sans faille à entreprendre toutes les actions que commande la situation afin de garantir la paix, la sécurité et la stabilité». «Le Mali exprime sa compassion et ses condoléances aux familles des victimes et aux autorités de leurs pays», ajoute le texte, sans préciser la nationalité de la personne tuée et de celles enlevées à Tombouctou. Trois étrangers ont été enlevés et un autre a été tué en plein cœur de cette ville historique, haut lieu du tourisme malien, au lendemain du rapt de deux Français dans leur hôtel du bourg d'Hombori, par des ravisseurs soupçonnés d'appartenir à la branche maghrébine d'Al-Qaïda. Les enlèvements et le meurtre ont eu lieu sur la place centrale de Tombouctou, alors que ces quatre personnes se trouvaient dans un hôtel-restaurant, ont indiqué des sources des services maliens de sécurité. Celui qui a été tué l'a été alors qu'il résistait à l'enlèvement avec trois autres personnes. Leurs nationalités n'ont pas été précisées. Ce sont désormais au total neuf ressortissants étrangers, dont six Français, qui sont détenus au Sahel.