Toute la planète attend ce rendez-vous Le prochain clasico s'annonce des plus palpitants qui sera peut-être, le tournant de la Liga si les Madrilènes l'emportent à domicile. Le Real Madrid a poursuivi sa chevauchée en tête du championnat d'Espagne, après une victoire sans éclat (3-0) samedi sur la pelouse du Sporting Gijon, et compte toujours trois points d'avance sur le Barça, facile vainqueur de Levante (5-0), à une semaine du clasico. Les Madrilènes émargent désormais à 37 points, soit trois de plus que la Barça (34), une avance qui pourrait constituer un avantage psychologique avant la confrontation de samedi prochain au Bernabeu. Valence, lui, a conforté sa troisième place (30 points) en allant chercher la victoire à domicile dans un match compliqué contre l'Espanyol Barcelone (2-1). Le Barça, qui a retrouvé tout son mordant après sa défaite samedi dernier face à Getafe (1-0), n'a fait qu'une bouchée d'un timide Levante. Les joueurs de Levante n'ont presque pas inquiété les Blaugrana, portés par un Fabregas auteur d'un doublé et un Iniesta qui a, lui, délivré deux passes décisives. La plus grosse alerte de la soirée est sans doute venue de Puyol, le défenseur se voyant obligé de sortir à la 36e pour un coup reçu sur la nuque dans un choc avec l'attaquant adverse Koné. La participation du défenseur central au clasico, samedi prochain, ne semble toutefois pas compromise. D'entrée de jeu, les Blaugrana ont fait en sorte d'assommer leurs rivaux du jour. Fabregas, servi par une talonnade magique d'Iniesta, inscrivait ainsi un but d'école dès la 3e minute, puis doublait la mise de la tête (33). Le jeune Cuenca convertissait ensuite en but une nouvelle passe décisive d'Iniesta (37). Un rien distraits après cette entame de match si commode, les hommes de Guardiola étaient tout près d'encaisser un but signé Koné, mais l'attaquant de Levante butait au dernier moment sur Valdes (40). En deuxième période, Messi invitait son équipe à ne pas se reposer sur ses lauriers: l'Argentin inscrivait le quatrième (55) avant de servir le Chilien Alexis pour la «manita» (61). De son côté, le Real Madrid, plus laborieux que d'habitude, a dû faire preuve de patience pour venir à bout d'un Sporting bien en place, se montrant parfois dangereux en contre. Il a ainsi fallu toute la roublardise de l'ailier Di Maria, auteur d'un but et d'une passe décisive, pour aider les Merengue à engranger leur 10e victoire de rang en Liga. Dans une première période où les occasions pour les Blancs n'étaient pas légion, le «renard» Di Maria a débloqué la situation. Le feu follet, côté gauche, profitait d'une grossière erreur de son vis-à-vis Suarez et, au lieu de centrer, glissait le ballon entre le gardien et sa ligne de but (33). Piqués au vif, les locaux essayaient de répliquer, mais en vain, l'Asturien Botia manquant une énorme occasion de la tête. Di Maria faisait alors à nouveau la différence, cette fois sous la forme d'une magnifique passe en profondeur pour Ronaldo. Le Portugais, dans la surface, effaçait le gardien adverse et signait le break (63). Marcelo se chargeait de clore les débats d'un missile du gauche (90+2), quand le Sporting jouait déjà à dix, Eguren s'étant fait exclure à dix minutes de la fin. Valence, lui, s'est battu pour l'emporter (2-1) face à l'Espanyol Barcelone. Soldado, entré en cours de jeu, a marqué le but décisif pour Valence (80), alors que les locaux s'étaient fait rejoindre par un Espanyol plus audacieux dans le jeu. Hector Moreno (68) avait répondu pour les Barcelonais à un penalty transformé très tôt par Tino Costa (6). Enfin, le Racing Santander a bien réagi après la récente démission de son entraîneur Hector Cuper en gagnant à domicile (1-0) contre Villarreal.