Les Catalans affronteront les Sud-Américains avec la perspective d'un duel entre Messi et Neymar, mais sans David Villa gravement blessé. C'est aujourd'hui, au Japon, que se déroulera la finale de la Coupe du monde des clubs. La rencontre d'aujourd'hui opposera le FC Barcelone aux Brésiliens de Santos. Une affiche au sommet qui promet d'être très spectaculaire. Elle s'annonce très disputée. L'objectif des Catalans est de décrocher un 14e trophée en trois ans. Pour les Brésiliens, l'objectif est de battre le plus prestigieux club au monde. Le FC Barcelone entame cette rencontre très motivé suite à sa large victoire face au club qatari de Nadir Belhadj, As-Saad, sur un score de 4-0. Quant à Santos, il a dominé le club japonais du Kashiwa Reisol (3-1). En quelque sorte, il s'agit d'une rivalité intercontinentale. Cela dans la mesure où le match d'aujourd'hui opposera un club européen à un autre sud-américain. Santos aura un autre défi. Il s'agit de mettre fin à la domination des clubs européens à cette compétition. La Coupe du monde des Clubs est dominée durant quatre années par les clubs issus du Vieux Continent, (AC Milan, Manchester United, Barcelone, Inter Milan). Mais les Catalans gardent un mauvais souvenir. En 2006, le FC Barcelone a été dominé par l'Internacional qui était devenu champion du monde. Attention! L'histoire se répète. Bien avant-même le début de la compétition, Ramalho, l'entraîneur de Santos avait livré quelques clés tactiques concernant cette finale tant attendue. Pour ce technicien avec ballon au pied, ça serait impossible de rivaliser avec le Barça. «Essayer de les dominer en possession de balle est une bonne idée, mais le problème c'est que même le Real Madrid n'a pas réussi à le faire. Pas plus que Valence ou Manchester United, d'ailleurs... Personne, à vrai dire», a-t-il dit. Ramalho ne prévoit rien d'autre qu'une opposition de style. «Notre jeu est l'exact opposé de celui du Barça, détaille-t-il. Notre atout, c'est la vitesse, la verticalité dans la recherche de la surface adverse. Mes joueurs ne sont pas là pour gérer le ballon, au contraire des Barcelonais, qui redoublent les passes jusqu'à ce qu'ils trouvent la faille. Ils attendent que les adversaires quittent leur poste pour profiter des espaces avec leurs attaquants, ou bien avec les montées des milieux de terrain. C'est l'impatience de l'adversaire qui fait apparaître ces brèches. (...)», a-t-il fait constater. De son côté, Pep Guardiola, le coach du FC Barcelone, s'attend à une rencontre très équilibrée aujourd'hui. L'entraîneur du club catalan reste très méfiant avant d'affronter l'équipe de Sao Paulo: «C'est une équipe très dangereuse, avec beaucoup de joueurs talentueux. Ils sont très forts physiquement également», a expliqué le technicien dans une déclaration à la presse. Et d'ajouter: «Cette équipe me rappelle celle du FC Sao Paulo en 1992 (avec notamment Raï) et je pense que le FC Santos est aussi fort en contre-attaque que le Real Madrid». Pour lui un seul objectif est à atteindre: il faut tout faire pour dominer l'adversaire. «On va essayer d'empêcher Neymar d'avoir le ballon et on doit dominer le match pour ça. On sait que si on laisse le ballon au FC Santos, ça va être très compliqué pour nous. Mais on est conscient que cette équipe possède de nombreux joueurs dangereux comme Ganso, Borges, Danilo... C'est une équipe vraiment très forte», a-t-il conclu.