Une peine de 20 ans prison a été requise lundi devant le tribunal criminel d'Alger à l'encontre de l'un des chefs les plus radicaux d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelhamid Abou Zeid, jugé par contumace pour son implication dans l'enlèvement d'Occidentaux en 2003. Le procureur général a requis des peines allant de 15 à 20 ans de prison ferme à l'encontre des onze (bien onze) autres accusés. Le verdict était attendu lundi en début de soirée. Abou Zeid dont la véritable identité -Mohamed Ghdir- a été révélée pour la première fois au début de ce procès était jugé avec onze accusés, détenus depuis 2010, dont cinq membres de sa famille, pour appartenance à un «groupe terroriste international», impliqué dans l'enlèvement de touristes étrangers en 2003, selon l'arrêt de renvoi. Abou Zeid, un Algérien d'une quarantaine d'années, est apparu pour la première fois en 2003 comme adjoint d'Abderazak le Para, lors du spectaculaire enlèvement de 32 touristes européens dans le grand sud algérien.