Outre Haï El Badr - El Harrach, plusieurs autres extensions sont programmées pour le métro d'Alger D'autres extensions sur 40 km, relieront Dar El Beïda à Draria vers 2020. La populeuse banlieue d'El Harrach sera reliée au réseau du métro d'Alger en 2013, assure-t-on auprès de l'Entreprise du métro d'Alger (EMA). L'achèvement de la partie génie civil du tronçon Haï El Badr, actuel terminus de la première ligne inaugurée en octobre 2011, reliant El Harrach, est prévu en avril prochain. Entamés en août 2008, les travaux de génie civil de ce tronçon, ont atteint en octobre 2011 le taux appréciable de 90%. L'EMA a déjà procédé, rappelle-t-on, à l'ouverture des plis des offres techniques et financières des entreprises ayant répondu à l'appel d'offres international lancé en vue de la conclusion du contrat d'installation des équipements du système intégral (rail, escalier mécanique, équipement de ventilation, signalisation...), a fait savoir la même source citée par l'APS. Plusieurs entreprises internationales telles que Vinci, Teixeira, Siemens ou Colas Rail, ont participé à la consultation. La commission d'évaluation procèdera prochainement à l'étude des offres, alors que l'attribution du marché ne sera annoncée que vers le mois de mars, pour permettre la conclusion du contrat et l'installation, à partir de juin 2012, des équipements du système intégral, la mise en service étant prévue pour la fin 2013, a-t-on ajouté. Outre Haï El Badr - El Harrach, plusieurs autres extensions sont programmées pour le métro d'Alger en vue d'atteindre un réseau de 40 km allant de Dar El Beïda à Draria à l'horizon 2020. En novembre 2011, l'EMA avait lancé un avis d'appel d'offres national et international restreint pour la réalisation des études préliminaires relatives aux extensions de la ligne «I» du métro d'Alger qui s'étire sur 9,5 km. Cet appel d'offres porte sur la réalisation des études d'avant-projet sommaire (APS) et avant-projet détaillé (APD) des extensions d'El-Harrach-centre vers Bab Ezzouar, Aïn Naâdja vers Baraki et place des Martyrs vers Bab El Oued et Chevalley. Abordé par la presse concernant la relative «cherté» du prix du ticket de métro qui est de 50 DA, le ministre des Transports, Amar Tou n'avait pas écarté l'évidence d'une «intervention du Fonds de soutien aux transports collectifs dans le soutien des tarifs du métro pour plus de 210 milliards de centimes annuellement pour le seul métro dans le cadre du service public.» Il est utile de souligner que l'expérience engrangée au cours des années précédentes est un «atout précieux dans la gestion des projets d'extension». Avec celui du Caire, le métro d'Alger est le seul «métro lourd» qui circule dans le continent africain. Le premier projet du métro d'Alger, est-il rappelé, date de 1928, le second de 1959 alors que le 3e, qui remonte à 1980, est en fonction actuellement au rythme de 3,2 minutes par passage en heure de pointe et 5 minutes en heures creuses. Il peut transporter quelque 20.000 passagers par heure sur 14 rames de six voitures en circulation pouvant contenir 1290 passagers avec 210 places assises.