Les initiatives des pays étrangers en direction du Sahel doivent venir en «complément et non en substitution» à la démarche des pays du champ (Algérie, Mauritanie, Mali et Niger), a indiqué le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, à Nouakchott. «Toutes les initiatives en direction du Sahel doivent venir en complément et non en substitution à notre démarche régionale, et il n'existe pas d'alternative viable et efficace à notre action», a souligné M.Messahel qui intervenait à l'ouverture de la rencontre des ministres des Affaires étrangères des pays du champ. Il a justifié cette position de l'Algérie par sa conviction que «la multiplication des initiatives et des idées, aussi louables soient-elles dans leur intention, ne fait que créer des duplications inutiles et contre-productives».