Daho Ould Kablia et Sid Ahmed Ghozali Le ministre n'a pas manqué de souligner que M.Ghozali n'a rien demandé pour répondre favorablement à sa demande. L'ancien chef de gouvernement, Sid Ahmed Ghozali, doit revoir sa copie. il considère que son parti, le Front démocratique (FD) est agréé de fait par l'ancienne loi sur les partis politiques et qu'il n'est pas concerné par la nouvelle loi. La mise au point lui a été faite, hier, par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia.«Il a du temps à perdre!» a répondu le ministre aux questions des journalistes en marge de la séance d'adoption du Code de la wilaya au Conseil de la nation. Cette mise au point sonne comme un appel à l'ancien chef de gouvernement afin d'actualiser son dossier pour pouvoir obtenir l'autorisation de tenir le congrès constitutif, préalable à la délivrance de l'agrément. Le ministre n'a, d'ailleurs, pas manqué de souligner que M.Ghozali n'a rien demandé pour répondre favorablement à sa demande. Le ministre de l'Intérieur a annoncé, en outre, qu'une nouvelle liste de partis politiques qui seront autorisés à tenir leurs congrès constitutifs sera dévoilée le mercredi 1er février, précisant que les partis autorisés à tenir leur congrès ne seront pas forcément tous agréés. Selon M.Ould Kablia, qui a exhorté les partis politiques à s'assurer de l'intégrité et de la compétence de leurs candidats, la décision de leur délivrer ou non l'agrément sera prise au cas par cas après la tenue de ces congrès. A propos de l'augmentation du nombre de sièges à l'Assemblée populaire nationale (APN), le ministre a indiqué que le gouvernement se prononcera sur la question avant la convocation du corps électoral en prévision des prochaines législatives. «Le gouvernement va se prononcer sur cette question probablement avant la convocation du corps électoral», a-t-il, dit. Le nombre de sièges à l'APN qui est actuellement de 389, devra ainsi augmenter dans une proportion entre 50 et 60 sièges, selon le paramètre d'un siège pour 80 000 habitants. Interrogé sur l'affaire des moines de Tibhirine, le ministre a indiqué que c'est la justice qui va trancher cette question, ajoutant qu'il y a des conventions internationales dans ce cadre et que le ministère de l'Intérieur n'est pas le mieux placé pour parler de cette affaire.