La secrétaire d'Etat américaine, Mme Hillary Clinton, a achevé samedi soir à Alger une visite de travail de quelques heures qu'elle a effectuée à l'invitation de son homologue algérien, M. Mourad Medelci. Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a reçu Mme Hillary Clinton au siège de la présidence de la République. A son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediène, la secrétaire d'Etat a affirmé que les Etats-Unis appréciaient les réflexions et les opinions de l'Algérie sur les différents événements dans la région. Elle a ajouté que son pays et l'Algérie entretenaient «un dialogue permanent dans tous les domaines », soulignant que sa visite a pour objectif de renforcer la coopération entre Alger et Washington. « Je suis ici pour discuter du renforcement de la coopération bilatérale et échanger les idées sur le événements qui se déroulent actuellement dans la région », a-t-elle dit. Mme Clinton a indiqué que les relations algéro-américaines, qui existent depuis très longtemps, «sont bonnes, s'approfondissent et évoluent ». Par ailleurs, interrogée sur le «financement de partis islamistes par les Etats-Unis », la chef de la diplomatie américaine a réfuté cette affirmation. «Nous ne finançons aucun parti politique dans le monde, toutefois nous proposons de travailler avec les partis pour échanger des idées et donner un soutien en ce qui concerne l'organisation d'élections pour pouvoir assurer un scrutin libre, équitable et crédible », a-t-elle précisé. A propos des prochaines élections en Algérie, Mme Clinton a fait part de la «disponibilité » de son pays à apporter une assistance technique. «Si on nous le demande, nous entrerons en contact avec des groupes d'experts pour qu'ils travaillent avec les autorités en Algérie pour appuyer les élections », a-t-elle ajouté. Par la suite, Mme Clinton s'est rendu au siège de l'ambassade des Etats-Unis où elle a prononcé un discours et rencontré des membres de la société civile, notamment des diplômés d'écoles et universités américaines.