Salhi Naïma est la seule femme à la tête d'un parti, parmi les 19 autres formations politiques. «Jamais 2 sans 3», dit l'adage. Trois nouvelles formations politiques ont été autorisées, jeudi dernier, par le ministère de l'Intérieur à tenir leurs congrès constitutifs respectifs. Lesdites autorisations concernent le Parti Ennour Algérien (PEA) dont le porte-parole est Belbaz Badredine, le Parti Patriote Libre (PPL) dont le membre fondateur est Yahyaoui Tarek, et enfin le Parti de l'Equité et la Proclamation (PEP) de Salhi Naïma. Cette dernière est la seule femme à la tête d'un parti, parmi les 19 autres formations politiques. «Jamais 2 sans 3», dit l'adage. Salhi Naïma née Leghlimi, donc, est, à présent, la troisième femme à diriger un parti politique en Algérie, après Louisa Hanoune du Parti des travailleurs (PT) et Chalabia Mahdjoubi qui est la présidente du Mouvement pour la jeunesse et la démocratie (MJD). Par ailleurs, le département de Daho Ould Kablia a délivré 2 récépissés pour les formations politiques ayant tenu récemment leur congrès constitutif. Il s'agit du Parti des Jeunes. Hamana Boucherma est à tête du PJ. Il a été plébiscité par ses militants lors du congrès le 26 du mois de février dernier. Le Parti de la Jeunesse a élu durant ce rendez-vous fondateur son conseil national composé de 122 membres. Parmi ces membres, il a été désigné un bureau national composé du 13 personnes dont 3 femmes. Dans le même contexte, les services du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales ont délivré, le même jour, un quitus provisoire à Mustapha Boudina, premier responsable du Mouvement des citoyens libres (MCL). Le récépissé permet une existence légale mais temporaire au sénateur en exercice. Mustapha Boudina fait partie du tiers présidentiel de la chambre haute du Parlement. Pour rappel, le porte-parole du MCL avait lancé un appel en direction des pouvoirs publics pour une aide financière afin de tenir son congrès constitutif. «Nous n'avons même pas les moyens d'organiser notre congrès prévu du 15 au 20 février», a déclaré Boudina à la veille de son rendez-vous avec les sympathisants et militants du Mouvement des citoyens libres. Le porte-parole de ce parti pas encore né officiellement, Mustapha Boudina, s'est posé des questions sans avoir des réponses, quant à la possibilité de participer aux futures échéances électorales notamment les législatives du mois de mai prochain. Par ailleurs, le sénateur n'a pas manqué l'occasion de critiquer la nouvelle loi sur les partis lors de son intervention devant ses pairs au Sénat.